X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

L'espoir fait vivre les marchés (rédigé le 03/09/2019)

Au cours de la semaine, les marchés d’actions ont encaissé les mauvaises nouvelles sans broncher. Mieux, les cours ont progressé sur l’espoir d’une possible sortie de crise sur le front de la guerre commerciale.

 

Durant le week-end, les Etats-Unis et la Chine ont pourtant mis leurs menaces à exécution. Washington a fixé des droits de douanes de +15% sur plus de 125 Mds $ d’importations en provenance de Chine tandis que Pékin a relevé ses taxes de +5% à +10% sur 75 Mds $ de produits américains. Pour la première fois, l’or noir est concerné.


"Nous ne pouvons pas laisser la Chine nous escroquer davantage", a tweeté Donald Trump. "Les Etats-Unis [...] devraient cesser d’agir comme une brute de cour d’école", a répondu le pouvoir chinois par l’intermédiaire de la presse. En dépit de la tension palpable, les opérateurs ont voulu croire que le dialogue était véritablement renoué, l’administration américaine ne cessant de communiquer sur ce point.

 

Du côté des nouvelles macroéconomiques, l’activité dans la région de Chicago s’est quelque peu redressée en août après avoir chuté en juin et juillet, selon l’indice ISM (50,4). La confiance des consommateurs mesurée par l’Université du Michigan a en revanche connu un repli record.

 

La croissance de l’économie américaine s’est établie à +2% au 2ème trimestre, conformément aux attentes des économistes. Le ralentissement est marqué par rapport au 1er trimestre où l’activité avait encore progressé de +3,1%. Les investissements des entreprises (-0,6%) et les exportations (-5,8%) ont pesé. Mais le consommateur américain a heureusement répondu présent : ses dépenses ont en effet bondi de +4,7% sur le trimestre. Du jamais vu depuis cinq ans. Les achats de biens durables ont même progressé de +8,8%. Autre soutien majeur : les dépenses publiques ont grimpé de +4,5% (un rattrapage s’est produit après la fermeture partielle des administrations à la fin de l’année 2018).

 

En enfonçant la barre des 1,10 $, l’euro a atteint son plus bas niveau face au billet vert depuis mai 2017. A l’approche de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), fixée au 12 septembre, les opérateurs anticipent un assouplissement monétaire agressif, et ce en dépit de l’opposition affichée par certains membres de l’institution. La chute de la devise européenne a bien sûr provoqué l’ire de Donald Trump...

 

En Allemagne, les ventes au détail se sont contractées plus fortement que prévu en juillet (-2,2%). En Chine, le PMI manufacturier a très légèrement progressé à 50,4 en août, (49,9 en juillet). Pour le reste, l’Argentine a demandé au Fonds monétaire international (FMI) un rééchelonnement de sa dette et imposé un contrôle des changes pour tenter d’endiguer la chute du peso. De l’autre côté de la Manche, le Premier ministre britannique a décidé de suspendre le Parlement pendant cinq semaines afin de se donner les mains libres pour mener le "Brexit" à son terme. Ce qui provoque une nouvelle crise politique. //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr