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Un moment de stress (rédigé le 22/09/2021)

La semaine a été quelque peu éprouvante en Bourse. Le stress refaisait son retour à en juger par la flambée du "VIX", l’indice de la peur, au-dessus de 22. Du jamais-vu depuis mai dernier. De son côté, le CAC 40 reculait de -3,11%, une contre-performance qui n’avait pas été observée depuis fin juillet.

 

Les craintes liées à l’inflation restaient vives, même si les dernières statistiques américaines en la matière ont été plutôt bien accueillies. Aux États-Unis, la hausse des prix à la consommation a légèrement ralenti au titre du mois d’août. Sur un an, l’inflation dans le pays est ainsi retombée à +4%, après +4,3% un mois plus tôt. Pour nombre d’économistes, la progression des prix pourrait avoir atteint un pic récemment, même si elle devrait encore rester élevée un bon moment au regard des tensions persistantes sur les chaînes d’approvisionnement. Hors éléments volatils (alimentation, énergie), l’inflation américaine ressortait à +5,3% en août, contre +5,4% sur juillet. Le niveau "cible" de la Réserve fédérale est clairement dépassé. Cette dernière est toutefois parvenue à rassurer les marchés quant à ses intentions en termes de politique monétaire.

 

Plusieurs chiffres témoignaient par ailleurs d’un ralentissement limité de l’économie américaine, dans un contexte épidémique toujours incertain malgré le succès évident de la vaccination de masse. Ainsi, la hausse de la production industrielle a décéléré à +0,4% en août, contre +0,8% en juillet, tandis que les ventes de détail, sur la même période, dépassaient largement les attentes des économistes (+0,7%).

 

La volatilité connaissait par ailleurs un rebond "technique" en raison de la séance dite "des quatre sorcières" (expiration de contrats d’options et repositionnements provoquant souvent des mouvements et des volumes inhabituels).

 

Mais c’est surtout la séance du lundi 20 septembre qui retiendra l’attention alors que les indices plongeaient dans le rouge, le Nasdaq aux Etats-Unis allant jusqu’à perdre plus de -3% en séance. Cette aversion pour les actifs les plus risqués s’expliquait par la situation financière jugée désespérée du géant de l’immobilier chinois Evergrande. Compte tenu du poids de cette entreprise, les marchés craignaient qu’un effet domino n’emporte l’économie chinoise et plus encore. Cette dernière a d’ailleurs montré récemment plusieurs signes d’affaiblissement. Ainsi, la croissance de la production industrielle et des ventes de détail a ralenti en août (respectivement +5,3% et +2,5%).

 

Des tensions sont apparues sur les obligations d’Etat, l’OAT française à 10 ans repassant en territoire positif à 0,038%. Ce mouvement s’explique par la publication d’un article du Financial Times rapportant les propos tenus par l’économiste en chef de la BCE dans le cadre d’une réunion privée avec des analystes. Celui-ci a indiqué que l’inflation en zone euro devrait atteindre +2% en 2025. Soit un niveau supérieur aux prévisions officielles.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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