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En hausse, malgré une piètre visibilité (rédigé le 09/06/2021)

Les places boursières ont globalement évolué cette semaine au gré des statistiques américaines, sans grande conviction donc. Les incertitudes autour de l’inflation et d’un possible durcissement des politiques monétaires continuaient d’alimenter la crainte des investisseurs.

 

Le Livre beige de la Fed, très attendu, a été diversement apprécié. Si l’activité commence à accélérer aux États-Unis, les entreprises peinent à recruter et donc à redémarrer à plein régime, a souligné la banque centrale américaine. D’autant que des pénuries de matériaux sont identifiables. 

 

Certains estiment donc que l’économie américaine va éviter la surchauffe. Ce qui limiterait le risque d’un changement de politique monétaire. D’autres évoquent toutefois une "sortie par les prix" qui devrait, au contraire, conduire la Réserve fédérale à durcir le ton. Les chiffres de l’emploi sur le mois de mai n’ont guère permis d’y voir vraiment plus clair.

 

Du côté d’ADP, le nombre de créations de poste dépassait les attentes (978 000). Selon le Département du Travail cette fois, les emplois créés se sont élevés à 559 000, bien en deçà des 720 000 attendus par les économistes. Et même si le taux de chômage est retombé à 5,8% de la population active, contre 6,1% le mois précédent, le marché du travail est encore bien loin de son niveau d’avant la pandémie.

 

Sur le marché obligataire, une détente était observée avec un 10 ans américain qui retombait à 1,55%. Les investisseurs ont décidé de revenir sur les valeurs de croissance (voitures électriques, hydrogène, Big data...), probablement conscients des excès "baissiers" commis récemment sur ce compartiment. Tesla restait en revanche à la peine.

 

Le baril de WTI est repassé au-dessus des 70 $, une première depuis près de deux ans et demi. L’action de l’Opep+ pour limiter l’offre d’or noir et la reprise percutante de l’activité liée au succès des programmes de vaccination ont permis d’épuiser une partie des stocks mondiaux. Ces tensions se répercutent dès lors sur les prix, ce qui conduit à une revalorisation des majors et des valeurs parapétrolières. Compte tenu de l’omniprésence des questions environnementales qui limitent la réouverture de certains puits (ainsi, dans le schiste), un véritable goulot d’étranglement est en train de se créer. D’autant que l’offre iranienne reste absente des marchés à l’heure actuelle en raison des sanctions américaines.

 

Nouvelle dégringolade en revanche pour le bitcoin et plus largement pour les cryptomonnaies. La "star" du compartiment a effacé tous ses gains depuis le début de l’année pour évoluer dans la zone des 32 000 $, contre plus de 64 000 $ il y a moins de deux mois. Même son de cloche pour l’ethereum. De toute évidence, l’étau réglementaire se resserre sur les cryptommonaies. Les annonces en ce sens se sont multipliés ces derniers temps.


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