X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

Deux marchés cohabitent (rédigé le 11/05/2021)

Les principales places boursières ont continué de gagner du terrain, à l’image du CAC40 (+1,24%). Pourtant, cette progression masquait une évolution contrastée, voire la confrontation de deux marchés bien distincts. Le "premier" marché peut être défini comme celui des titres cycliques, lesquels ont profité de l’amélioration de la situation sanitaire et des fondamentaux économiques. Les valeurs des loisirs, du tourisme et de l’immobilier étaient plus particulièrement recherchées. D’autant plus qu’elles ont souvent accumulé un retard important en raison d’anticipations ayant été le plus souvent trop pessimistes.

 

Dans cette même thématique, les matières premières étaient également entourées, et en premier lieu les métaux industriels. Si le pétrole restait globalement étale (64,8 $ le baril de WTI en dépit de la cyberattaque ayant touché un oléoduc aux Etats-Unis et du recul des stocks américains de 8 millions d’unités), l’or refaisait parler de lui (1 840 $ l'once, après un creux sous 1 700 $ tout récemment).

 

Parallèlement donc, le "second" marché est composé des valeurs de croissance (hydrogène, véhicules électriques, semi-conducteurs, énergies vertes...), lesquelles étaient massivement vendues. Les grandes références américaines de la technologie ("GAFAM") résistaient toutefois.

 

La saison des résultats touchait presque à sa fin (+46% de hausse pour les bénéfices des entreprises du S&P500), si bien que l’intérêt des investisseurs s’est porté sur la macroéconomie. Les créations d’emplois dans le secteur privé (ADP) ont grimpé de 742 000 aux Etats-Unis, soit moins qu’attendu. Les chiffres "officiels" se sont avérés également décevants. Ainsi, le nombre de créations d’emplois a nettement ralenti en avril à +266 000, après +770 000 en mars et +536 000 en février. Et ce en dépit des mesures de relance budgétaire adoptées par l’administration Biden et de l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays. Le taux de chômage est remonté à 6,1% de la population active, contre 6% en mars et 5,8% attendu par les économistes.

 

Sur la nouvelle, les marchés ont reculé. Mais ils se sont vite repris. En effet, pour une majorité d’investisseurs, cette amélioration plus lente que prévue du marché de l’emploi devrait convaincre la Réserve fédérale de reporter toute communication plus restrictive sur ses taux et son programme de rachats d’actifs. Le 10 ans américain se détendait sous 1,60 %. // 

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr