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Point hebdomadaire (rédigé le 26/07/2018)

Semaine du 18 au 25 juillet 2018 //


Au cours de la semaine passée, les marchés financiers n'ont pas su prendre de direction franche. Une nouvelle fois, Donald Trump a été la principale source de volatilité. Pour commencer, il a relancé les craintes de guerre commerciale en affirmant sur CNBC être prêt à instaurer des droits de douane sur l'ensemble des importations chinoises aux Etats-Unis, lesquelles s'élèvent à près de 500 Mds $. Ensuite, il a critiqué sur Twitter les hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale. Selon lui, elles gâchent les efforts qu'il produit pour soutenir l'économie. Toujours sur Twitter, décidément son media de prédilection, il s'en est pris à la Chine et à l'Union européenne en leur reprochant de déprécier leur devise. Enfin, il a enjoint l'Iran à ne plus menacer les Etats-Unis, sous peine d'en subir les conséquences... De quoi relancer les craintes sur le front géopolitique à quelques mois des élections de mi-mandat outre-Atlantique.

 

L'intervention de Jerome Powell, très attendue par les investisseurs, a été plus conventionnelle. Le Président de la Fed a admis que les prix des actifs américains étaient au-dessus de la normale. Pour autant, il a indiqué que l'endettement restait globalement maîtrisé, ce qui le rassurait (il ne parlait probablement pas de l'endettement de l'Etat américain...).

 

Il convient de noter que le cuivre, le plomb et le zinc ont touché leur plus bas niveau sur douze mois alors que la croissance chinoise inquiète de nouveau. Pékin a d'ailleurs annoncé vouloir intensifier ses efforts pour soutenir la demande intérieure. Outre des baisses d'impôts, le régime communiste va encourager les banques à octroyer des crédits aux PME et accélérer le rythme d'émissions obligataires visant à financer des projets d'infrastructures. Encore un peu plus de dette en somme...

 

En Italie, et selon le Corriere della Sera, le président de la Commission budgétaire à la Chambre des députés, Claudio Borghi, aurait déclaré que l'Italie sortirait tôt ou tard de la zone euro. Des tensions entre le ministre de l'Economie et les deux vice-présidents du Conseil, qui sont aussi les chefs des deux partis de la coalition gouvernementale, ont contribué à créer de nouvelles tensions sur les actifs italiens. //


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