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Trump fait encore la pluie et le beau temps (rédigé le 02/10/2019)

Qu’il le veuille ou non, Donald Trump continue d’être au centre des discussions. Pour commencer, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des Représentants, à majorité démocrate, a initié une procédure de destitution contre le Président américain. Ce qui n’était arrivé que deux fois par le passé. Il est reproché à Donald Trump d’avoir fait pression sur un dirigeant étranger, en l’occurence le Président ukrainien, pour enquêter sur un rival politique, à savoir Joe Biden. La perspective d’une procédure longue et "paralysante" pour l’hôte de la Maison blanche a pesé sur Wall Street.

Dans le même temps, les marchés ont été perturbés par une information de Bloomberg selon laquelle le milliardaire envisagerait d’interdire aux groupes chinois de se coter sur la place new-yorkaise. Selon l’agence, les fonds de pension publics pourraient en outre se voir imposer des limites dans leurs investissements sur les places chinoises.

En dépit de ces mauvaises nouvelles, les actions ont globalement tenu... grâce à Donald Trump. Ce dernier a en effet réaffirmé qu’un accord commercial avec la Chine était proche alors que les négociations doivent reprendre le 10 octobre. Les investisseurs ont voulu y croire, une fois de plus.

Le Président iranien, Hassan Rohani, a pour sa part affirmé que Washington avait proposé de lever les sanctions visant l’Iran si Téhéran acceptait de négocier. Ce qui a pesé sur le secteur pétrolier, en dépit du démenti de Donald Trump.

Pour le reste, la confiance du consommateur amricain mesurée par le Conference Board a reculé à 125,1 en septembre, contre 134,2 en août. Les dépenses de consommation ont par ailleurs augmenté d’un maigre +0,1% en août, toujours aux Etats-Unis.

En Chine cette fois, et selon le Bureau national de la Statistique, l’indice PMI manufacturier est ressorti à 49,8 en septembre, contre 49,5 le mois précédent. Il demeure donc sous le seuil des 50, ce qui traduit une contraction de l’activité pour le 5ème mois consécutif. La composante des nouvelles commandes à l’exportation est également restée mal orientée, de même que celle de l’emploi. La demande intérieure a en revanche rebondi. Les frictions commerciales avec les Etats-Unis causent de nombreuses difficultés aux entreprises chinoises, a tenté d’expliquer quelques jours plus tard le ministre du Commerce, Zhong Shan. Une manière comme une autre de se trouver une "excuse" face au ralentissement de l’activité.

Enfin, et c'est peut-être là une anecdote qui en dit long, Wework a retiré sa demande d’introduction en Bourse, alimentant les craintes d’une demande en berne pour les introductions de "licornes". //

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