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Marchés : Toujours en lévitation (rédigé le 16/04/2019)

Point hebdomadaire // Semaine du 9 au 15 avril 2019


Alors que la saison des publications trimestrielles vient tout juste de débuter, les indices boursiers ont peu varié au cours de la semaine. Aux Etats-Unis, le Standard & Poor’s 500 demeure à un plus haut de six mois et à moins de 2% de son record historique.


A 7 634 points, le Nasdaq 100 est revenu à moins de 1% de son plus haut historique. Depuis le point bas de décembre, il a ainsi repris +30% en ligne droite. Depuis quelques séances, une hésitation est toutefois palpable avec des écarts de plus en plus étroits. L’indice peut-il inscrire de nouveaux sommets dans un contexte économique incertain, marqué par un probable recul des bénéfices du secteur technologique ? Le doute est de mise.


Une fois de plus, la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (BCE) ont cherché à rassurer les investisseurs. Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire de la première est venu confirmer le gel des taux d’intérêt au moins jusqu’en 2020. Tandis que la seconde s’est engagée à maintenir sa politique "aussi longtemps que nécessaire". Nous ne sommes pas loin d’être revenus au fameux "quoi qu’il en coûte" de 2012. Mario Draghi a par ailleurs indiqué que la BCE évaluait la nécessité d’atténuer l’impact du taux de dépôt négatif sur les profits des banques. Ce qui a constitué un soutien pour le secteur.


Sur le front de l’économie, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à leur plus bas niveau de 50 ans aux Etats-Unis. La confiance du consommateur américain n’en est pas moins retombée plus lourdement que prévu au titre du mois d’avril (96,9 contre 98,1 attendu), selon l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. En Chine, les exportations ont rebondi en mars (+14,2%) après avoir chuté en février (-20,8%). Les importations ont en revanche reculé à nouveau, de-7,6%, alors qu’elles étaient attendues en baisse de seulement -1,3%, après un repli de -5,2% le mois précédent. Au regard de ces chiffres, la reprise de l’économie chinoise n’est pas si évidente.


Sur le Vieux Continent, le gouvernement italien a divisé par cinq sa prévision de croissance pour 2019. Il ne table plus que sur une hausse de +0,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre +1% précédemment. Selon la coalition au pouvoir, les objectifs fixés par la Commission européenne seront malgré tout respectés, et ce sans nouvelle taxe ni aucune modification de la Loi de Finances. Pourtant, à en croire un document dévoilé par les agences de presse italiennes, le déficit 2019 devrait finalement ressortir à 2,4%, contre un objectif de 2,04% fixé avec la Commission européenne. Les taux d’intérêt italiens n’ont guère réagi à la nouvelle qui pourrait pourtant provoquer une nouvelle passe d’armes entre Rome et Bruxelles.


En dépit de ce contexte mitigé, la courbe des taux a eu tendance à se "repentifier" grâce à une remontée des taux longs. Le Vix, l’indice de volatilité du marché américain, a par ailleurs touché un plus bas de six mois, traduisant ainsi un sentiment de confiance très élevé de la part des intervenants. //

 

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