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La nervosité persiste (rédigé le 06/10/2021)

Les vendeurs ont repris la main au cours de la semaine écoulée. Sur le plan politique, Démocrates et Républicains ne parviennent toujours pas à s’entendre sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis. Seule nouveauté : le gouvernement pourra se financer au-delà du 18 octobre et même jusqu’à début décembre, ce qui laisse du temps pour trouver un accord mais entretient dans le même temps l’incertitude.

 

Le Sénat a, pour sa part, voté le plan d’investissement de 1 200 Mds $ dans les infrastructures présenté par le gouvernement Biden. La Chambre des Représentants doit se prononcer dans les prochains jours. Du côté de l’inflation, les données continuent d’inquiéter les marchés. La hausse des prix aux Etats-Unis est ressortie à +4,3% en septembre sur un an. Selon le président de la Fed, Jerome Powell, la persistance des goulets d’étranglements dans la chaîne d’approvisionnement est "frustrante".

 

Dans la zone euro cette fois et en septembre, l’indice des prix à la consommation est ressorti en hausse de +3,4% sur un an, contre +3% au mois d’août. L’inflation a ainsi atteint un plus haut de 13 ans. Pour l’heure, la moitié de la hausse des prix est imputable à l’énergie. Mais les difficultés d’approvisionnement et les pénuries de composants conjuguées à une demande soutenue par les états conduisent également à un net réveil des prix des biens durables et des services. Les banques centrales ont ainsi modifié leur discours : elles jugent toujours que la résurgence de l’inflation sera temporaire, mais elles admettent désormais que l’accalmie devrait être plus tardive que prévu. Un retour à +2% est espéré pour la fin du 1er semestre 2022.

 

La bonne nouvelle de la semaine est venue du laboratoire Merck, lequel devrait bientôt commercialiser sous la forme d’une pilule un traitement contre la covid-19. Ce médicament peut changer la donne sur le rythme de réouverture de l’économie, ce qui profite aux valeurs de "l’ancien monde" au détriment de la technologie.

 

Ainsi, alors que l’OPEP+ a confirmé vouloir relever sa production mensuelle d’or noir de seulement 400 000 barils par jour pour le mois de novembre, le pétrole a poursuivi son ascension et inscrit de nouveaux plus hauts annuels. Le WTI a même atteint un sommet depuis 2014 à 79 $ le baril. En Bourse, le secteur pétrolier a suivi cette tendance "haussière". Les investisseurs redécouvrent l’intérêt des énergies fossiles

 

En Chine, le PMI manufacturier de septembre a reculé en zone de contraction, à 49,6, pour la première fois depuis février 2020. Le rationnement d’électricité a pesé. Le PMI des services a en revanche bondi à 53,2, contre 47,5 en août, mois durant lequel des restrictions sanitaires avaient pesé.

 

Enfin, Evergrande va céder 51% d’une de ses filiales à Hopson Development pour 5 Mds $. La réaction des opérateurs à cette annonce demeure inconnue car le titre Evergrande est suspendu depuis le 30 septembre.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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