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L'Europe marque des points (rédigé le 30/03/2021)

Cette semaine, les Bourses européennes ont, dans un premier temps, fait preuve d’une certaine nervosité, affectées par les mesures sanitaires mises en place par plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne, ainsi que par la lenteur persistante des campagnes de vaccination. Par la suite, les indices ont généralement été capables de dépasser leurs récents plus hauts, soutenus par le retour en grâce de la thématique "value".

 

Cette situation s’oppose d’ailleurs aux difficultés persistantes des valeurs américaines et chinoises du compartiment technologique. Depuis le début de l’année, le Nasdaq affiche ainsi une performance étale quand l’EuroStoxx50 gagne près de +10%. Une situation pour le moins atypique...

 

Sur le marché obligataire américain, les taux à 10 ans ont évolué autour de 1,70%. Aucune détente n’est visible pour l’heure, même si les membres de la banque centrale américaine cherchent encore et toujours à rassurer les opérateurs. La présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, a de fait souligné la nécessité de maintenir un soutien monétaire. Selon elle, il n’y a aucune tension sur les salaires et il faudra encore du temps avant de retrouver des taux d’intérêt plus élevés.

 

Sur le front macroéconomique, les indices PMI de la zone euro ont progressé en mars pour ressortir respectivement à 62,4 pour la composante manufacturière et 48,8 pour les services. Le Produit intérieur brut (PIB) des États-Unis au titre du 4ème trimestre 2020 a par ailleurs été révisé en hausse à +4,3%, selon l’estimation finale. Après avoir fait voter par le Congrès un plan de relance de 2 000 Mds $, l’administration Biden veut débloquer une enveloppe supplémentaire de 3 000 Mds $ ou 4 000 Mds $ pour investir massivement dans les infrastructures du pays. L’objectif est de moderniser des installations vieillissantes et de répondre aux enjeux climatiques. Selon The New York Times, les Démocrates envisagent de financer le projet en réduisant les dépenses fédérales de 700 Mds $ sur dix ans et en relevant de +2,6% l’impôt sur les revenus des plus aisés. Hostiles à tout durcissement de la fiscalité, les Républicains restent sur la réserve. Sous l’ère Trump, un plan de 200 Mds $ avait été bloqué par le Congrès en raison des craintes sur son financement...

 

Sur le marché pétrolier, les cours étaient plutôt bien orientés (62,10 $ pour le WTI) alors que les pays producteurs signataires de l’accord Opep+ doivent de nouveau se réunir pour discuter des quotas de production. Pour l’heure, un statu quo est anticipé.

 

Fait important de la semaine, le titre Credit Suisse a chuté de -14% en une séance après avoir averti les investisseurs que la liquidation forcée du fonds "spéculatif" Archegos Capital générerait des pertes "hautement significatives et matérielles" au titre du 1er trimestre. Après la liquidation de plusieurs fonds en lien avec la faillite de Greensill, Credit Suisse est donc une fois encore pris au piège dans une affaire qui dénote une prise de risque excessive.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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