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On prend les mêmes et on recommence (rédigé le 23/07/2019)

Les investisseurs sont restés obnubilés par l’évolution de la politique monétaire. Alors que la Banque centrale européenne (BCE) doit se réunir ce jeudi, les spéculations allaient bon train sur les annonces à venir. Beaucoup espèrent voir l’institution modifier sa communication en vue de préparer les marchés à une baisse de taux en septembre prochain. Mais certains vont jusqu’à anticiper une réduction du loyer de l’argent dès ce jeudi. La pression est en tous les cas forte. Larry Fink, le P.-D.G. de BlackRock, a ainsi jugé que la BCE n’aurait d’autre choix que d’acheter des actions sur le marché pour stimuler l’économie... 

 

De l’autre côté de l’Atlantique, la Fed a également été au centre du jeu toute la semaine. John Williams, le patron de l’antenne de New York, est allé jusqu’à prôner une baisse des taux «préventive et forte» pour juguler l’inflation trop basse. Immédiatement, la probabilité d’une réduction de 50 points de base du taux directeur de la Fed est remontée en flèche. Parallèlement, le conflit commercial entre les ÉtatsUnis et la Chine a continué de préoccuper les opérateurs. Comme d’habitude, l’administration Trump a tenté de démontrer qu’un accord était proche. Ses négociateurs menés par le représentant au Commerce Robert Lighthizer et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin pourraient se rendre en Chine la semaine prochaine.

 

Du côté des entreprises, les résultats sont mitigés. Sur le Standard & Poor’s 500, seuls 28% des 79 sociétés ayant dévoilé leurs comptes trimestriels ont fait mieux que le consensus en termes de chiffres d’affaires. Le score est de 49% pour les profits. Dans les deux cas, il s’agit d’une performance très inférieure à la moyenne historique, rappelle Goldman Sachs. Enfin, le «Brexit» s’apprête à faire son retour sur le devant de la scène avec l’arrivée de Boris Johnson au 10 Downing Street.

 

Enfin, dans le sillage de l’or qui a opéré un réveil brutal à la fin du mois de mai, l’argent est également très bien orienté. Le métal blanc a inscrit un plus haut de 13 mois à 16,58 $ l’once. Comme pour la relique barbare, son absence de rendement n’est plus perçue comme un handicap alors que les taux d’intérêt s’effondrent. Sur les cours actuels, l’argent demeure encore en baisse de -67% par rapport à son sommet de 2011. //

 

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