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Un manque persistant de visibilité (rédigé le 12/10/2021)

L’alternance des séances de hausse et de baisse s’est donc poursuivie cette semaine encore. Les investisseurs sont restés en effet très partagés et, faute de visibilité, ils ont choisi de ne pas choisir. La hausse des prix de l’énergie (le baril de WTI clôturait au-dessus des 80 $) est restée au centre des débats, avec les conséquences qu’elle induit en termes d’inflation et de rentabilité des entreprises avec d’un côté un possible resserrement des conditions de crédit (des tensions étaient observées sur le 10 ans français par exemple, à 0,2%) et, de l’autre, un maintien des politiques monétaires.

 

Dans ce cadre, les marchés redoutent que les résultats des entreprises du 3ème trimestre ne soient pas aussi solides que prévu (les publications commencent cette semaine). Et craignent une déception en termes de croissance économique, après le formidable rebond post-pandémique. Il est vrai que les investisseurs ont eu à faire avec un rapport sur l’emploi américain plutôt décevant, par-delà quelques subtilités statistiques.

 

En septembre, alors que le pays était fortement impacté par la circulation du variant delta, les Etats-Unis n’ont créé que 194 000 emplois dans le domaine non-agricole, soit un niveau nettement inférieur aux attentes des économistes (500 000). Le taux de chômage a reculé à 4,8% de la population active, après 5,2% le mois précédent, tout en restant sensiblement supérieur à ce qu’il était en février 2020 (3,5%), juste avant l’épidémie. Déjà, le mois d’août avait été jugé décevant sur ce point. Toutefois, certains observateurs ont finalement estimé que les 161 000 destructions dans l’enseignement n’avaient pas grand sens. Et dès lors anticipent un redressement des créations d’emplois dès le mois prochain. A suivre.

 

Du côté des éléments cette fois plus porteurs, le "psychodrame" habituel du plafond de la dette s’est, comme à son habitude, soldé par un accord entre Républicains et Démocrates qui ont donc décidé de repousser cette question au 3 décembre. En Chine et ailleurs dans le monde par crainte d’un effet domino, les marchés continuaient de s’inquiéter de l’avenir du géant immobilier Evergrande, toujours en suspens. Ce dernier a de nouveau fait défaut sur certains de ses remboursements d’emprunt. Le sauvetage du groupe a toutefois discrètement commencé alors que plusieurs entreprises publiques locales ont été incitées à lui racheter des actifs. Sur le Vieux Continent cette fois, les ventes de détail décevaient en août (+0,3%). Il en était de même de la production industrielle allemande (-4%).

 

Et on reparle du Bitcoin... Alors que certains grands financiers américains persistent à penser que la cryptomonnaie vaut "moins que zéro", elle s’est offert une nouvelle semaine de hausse allant jusqu’à dépasser les 57 000 $ contre un peu moins de 30 000 $ en juillet dernier. La "pseudo devise" profite des hésitations des investisseurs et de la remontée de l’aversion au risque. Mais comme toujours, il est difficile d’expliquer ce mouvement.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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