X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

PU # 3049 / La dette américaine stimule un peu les marchés (rédigé le 23/05/2023)

Comme tous les deux ans ou presque, la question du relèvement du plafond de la dette américaine vient animer la vie des marchés. Pour, à chaque fois, la même issue : les pourparlers entre Républicains et Démocrates permettent un accord, chacun des deux camps mettant un peu d’eau dans son vin (moins de dépenses pour les uns, plus d’impôts pour les autres, de façon très schématique). Ce qui permet alors à la 1ère économie mondiale d’éviter de faire défaut.

 

Dans ce cadre, l’or fait office de baromètre. Or étant donné le niveau de l’once (revenu tout juste sous les 2 000 $), l’inquiétude des investisseurs est restée mesurée.

 

Dans le même temps, les regards se sont tournés une fois encore vers les banques centrales et la Réserve fédérale en particulier. Jerome Powell, le Président de l’institution, a indiqué qu’aucune décision n’avait été prise sur les taux d’intérêt pour la prochaine réunion de juin. Tandis que James Bullard, de la Fed de Saint-Louis (Missouri), a clairement laissé entendre que la politique monétaire américaine devait encore être durcie afin de combattre une inflation toujours élevée. La balance a penché du côté d’une poursuite des hausses de taux, ce qui n’était pas le scénario privilégié jusqu’alors par les marchés.

 

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé en avril de +0,4% par rapport au mois précédent, soit deux fois moins que prévu par les analystes (+0,8%). En excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail se sont également accrues de +0,4% sur la période, là où le consensus de marché attendait une performance globalement du même ordre.

Le consommateur américain fait actuellement l’objet de toutes les attentions alors que l’hypothèse d’une récession prochaine demeure envisagée. Son recours à l’endettement s’avère très élevé et les défauts progressent. à cet égard, les trimestriels du distributeur Home Depot ont clairement déçu.

 

En ce qui concerne la politique monétaire en Europe, un son de cloche identique était également perceptible dans la zone euro, comme en témoigne la déclaration "offensive" de Luis de Guindos, le vice-Président de la BCE.

 

Plus concrètement, les grands indices se sont offert une très légère hausse, guidés par les mêmes et peu convaincantes ambitions : la technologie à Wall Street et le luxe à Paris étaient ainsi de nouveau entourés. Peu d’entrain, de la confusion et une visibilité qui s’étiole : c’est là le résumé de cette semaine.

 

On relèvera également la persistance de tensions entre Pékin et Washington. Par ailleurs, le marché boursier chinois était mal orienté suite à la publication de plusieurs indicateurs décevants, malgré un effet de base très favorable. Les ventes de détail ont augmenté de +18,4% en avril (+21,9% attendu), le taux de chômage des jeunes de 16 à 24 ans atteignait le niveau record de 20% de la population active sur la période, tandis que la production industrielle progressait de +5,6%, contre près du double pour le consensus (+10,9%).

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr