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Les incertitudes sanitaires pèsent (rédigé le 29/09/2020)

Les indices ont finalement repris un peu de hauteur au cours de la semaine, mais le climat restait globalement lourd sur les marchés. Il est vrai qu’en Europe, les mesures de reconfinement liées à l’épidémie de coronavirus se multiplient. Les responsables sanitaires et politiques semblent encore diverger sur la conduite à tenir, mais l’anticipation d’une possible 2ème vague et d’un nouveau coup d’arrêt porté à l’économie pèsent évidemment sur le moral des intervenants.

 

Au cours des cinq derniers jours, la technologie américaine a ainsi soufflé le chaud et le froid. En cas d’optimisme pour le covid-19, ce compartiment était vendu, parfois sans ménagement. En cas de pessimisme, il était aussitôt racheté. à cet égard, on relèvera la chute de Tesla alors que les dernières déclarations d’Elon Musk sur les batteries et les futurs prix des véhicules de la marque ont déçu.

 

Aux États-Unis à nouveau, un léger vent d’espoir a soufflé sur la possibilité d’un accord entre Démocrates et Républicains portant sur de nouvelles mesures budgétaires de soutien. Les discussions se poursuivent, mais sans plus pour l’heure. L’espoir est ici important, d’autant que le Président de la Fed, Jerome Powell, a martelé que la 1ère économie mondiale avait besoin de stimuli supplémentaires.

 

Sur le plan des statistiques, la hausse inattendue des demandes hebdomadaires d’allocations chômage a été mal accueillie (+870 000) puisqu’elle vient confirmer le tassement de la reprise. La dernière livraison du PMI allait d’ailleurs dans le même sens. En effet, et selon les données d’IHS Markit compilées auprès des directeurs d’achat (PMI), la croissance de l’activité du secteur privé américain a ralenti au cours du mois de septembre. L’indice composite, combinant le secteur manufacturier et celui des services, a ainsi baissé à 54,4 contre 54,6 un mois plus tôt. Et c’est la mauvaise orientation des services qui explique ce résultat. Toutefois, les indices des directeurs d’achats continuent d’évoluer de manière significative au-dessus du seuil de 50 qui sépare la croissance de l’activité de sa contraction. A l’approche de l’élection présidentielle, dont l’issue semble aujourd’hui encore indécise, les entrepreneurs pourraient se montrer plus frileux et attentistes.

 

Toutefois, la hausse surprise des ventes de maisons neuves (+4,8% en août) a permis de redonner un peu d’espoir aux intervenants.

 

Du côté des valeurs, le compartiment pétrolier faisait de nouveau grise mine, même si le baril de WTI parvenait à préserver le seuil des 40 $. La trêve annoncée en Libye permet d’envisager une reprise des exportations d’or noir à brève échéance.

 

Enfin, la devise européenne a fait les frais de la résurgence du covid-19 dans la zone euro avec la crainte d’un second confinement. Ainsi, l’euro ressortait à 1,1664 $, contre presque 1,20 $ à la fin août. Sur le plan de la communication, la Banque centrale européenne (BCE) semble vouloir se montrer plus accommodante encore que son homologue américaine, ce qui a également joué.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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