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PU #3029 / Une fin d'année morose (rédigé le 04/01/2023)

La dernière semaine de l’année 2022 a été écourtée sur la plupart des marchés boursiers. Les investisseurs institutionnels, ayant déjà procédé à leurs habituels habillages de bilan, se sont contentés d’expédier les affaires courantes, comme en témoigne l’anémie des volumes de transaction (moins de 2 Mds € par jour sur le CAC40).

 

La nervosité est toutefois restée de mise pour les motifs déjà évoqués depuis plusieurs mois maintenant et ravivés par les plus récentes déclarations des banquiers centraux de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE) sur la nécessité de poursuivre les hausses de taux.

 

Pour autant, l’accalmie se poursuivait sur le front de l’inflation, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. En novembre, l’indice des prix à la consommation (PCE) est ressorti outre-Atlantique en hausse de +5,5% sur une année, après +6,1% un mois plus tôt. L’assagissement des prix, déjà observé depuis le pic de l’été dernier, se confirme donc. Ce qui semble démontrer l’efficacité des actions volontaristes menées par la Réserve fédérale en termes de taux d’intérêt. Dans le même temps, les revenus des ménages américains ont progressé de +0,4%.

 

Les dépenses de consommation des ménages américains (60% environ du PIB) n’ont en revanche progressé que de +0,1% sur la même période, contre +0,9% en octobre, ce qui a ravivé les craintes d’un possible décrochage de la 1ère économie mondiale.

 

Celui-ci pourrait toutefois être de courte durée. D’ailleurs, l’indice d’activité PMI de la région de Chicago s’est redressé en décembre à 44,9, tout en demeurant sous la barre des 50. L’hypothèse d’une entrée en récession reste de mise et pas seulement de l’autre côté de l’Atlantique.

 

Les problèmes identifiés en 2022 demeurent identiques en ce début 2023, même si la détente observée sur les valorisations paraît être un atout pour cet exercice. Les investisseurs veulent croire à une évolution plus positive de la cote, comme en témoigne la performance des marchés européens observée sur la première séance de l’année.

 

La réouverture de la Chine constitue aussi un soutien, mais la prudence s’impose encore au regard des potentielles conséquences politiques du tsunami qui s’annonce sur le front de la surmortalité des populations fragiles dans le pays.

 

Le rendement de l’OAT française à 10 ans est repassé au-dessus de 3% sur la fin 2022. Des tensions d’une même ampleur étaient observées dans les autres pays européens, comme aux états-Unis. La réouverture de la Chine, qui a mis fin dans les faits à sa politique "zéro covid", constitue une bonne nouvelle. Mais ce changement de cap a provoqué l’inquiétude des marchés obligataires qui craignent un raffermissement des prix. //

 

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