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L'Ukraine, au centre des marchés (rédigé le 01/03/2022)

La guerre a éclaté en Ukraine et Moscou n’a pas correctement anticipé la réaction des gouvernements étrangers. Ces derniers ont condamné cette attaque et annoncé l’envoi d’armes à l’agressé ainsi que la mise en place de lourdes sanctions économiques contre l’agresseur (exclusion de la plateforme Swift, restrictions lourdes pesant sur la banque centrale de Russie...). Vladimir Poutine a été contraint de hausser le ton afin de tenter de reprendre la main en annonçant la mise en alerte de l’arsenal stratégique russe, lequel comprend les armes nucléaires. Et certains d’évoquer le souvenir de la crise des fusées Pershing ou encore celui des missiles à Cuba.

 

Les valeurs bancaires s’enfonçaient de nouveau, tandis que celles du secteur de l’armement bondissaient. L’inquiétude était de fait palpable sur les marchés en ce lundi 28 février, avec une remontée du Vix au-dessus de 31. Ce stress s’inscrivait dans la continuité d’une semaine marquée par des sentiments mitigés et peu d’excès "baissiers", surtout outre-Atlantique.

 

Aux Etats-Unis, les marchés ont même réservé un accueil très favorable à plusieurs statistiques positives (commandes de biens durables supérieures aux attentes en janvier, hausse de la consommation des ménages au-delà du consensus).

 

Les valeurs russes cotées à Wall Street, comme Yandex ou encore Ozon, subissaient de lourds assauts vendeurs. Et que dire de la couleur écarlate prise par la Bourse à Moscou ?

 

Les banques centrales indiquaient surveiller de près les implications de la situation en Ukraine sur la croissance  et l’inflation (+5,1% confirmé en Europe), suite à la hausse du pétrole et du gaz (voir ci-dessous).

 

Le 10 ans américain (T-Notes) a fait une incursion au-dessus des 2% avant de se détendre à 1,87%. Le mouvement était similaire en Europe, preuve s’il en est que les marchés tablent désormais sur une approche moins restrictive de la part de la Réserve fédérale américaine comme de la Banque centrale européenne (BCE). Le consensus en termes de hausses de taux a évolué, à mesure que les institutions communiquaient sur le changement de contexte lié à l’Ukraine et sur la nécessité d’intégrer cette nouvelle donne à leur évaluation des risques économiques et de marché. L’inflation, liée à la hausse des cours de l’énergie, reste plus particulièrement surveillée par les banquiers centraux.

 

Le baril de pétrole WTI est venu toucher le cours "psychologique" des 100 $. La crainte d’une rupture de l’approvisionnement en pétrole et en gaz venant de Russie pousse les prix à la hausse. à l’inverse, les valeurs du secteur ont connu une semaine  "baissière", car toutes les majors ont des intérêts en Russie. BP faisait parler d’elle en annonçant la vente de ses 20% dans Rosneft et une perte associée de quelque 25 Mds $.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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