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Du rififi à Wall Street (rédigé le 02/02/2021)

Les marchés boursiers ont enregistré une consolidation dans le sillage du regain de nervosité enregistré la semaine passée. La Réserve fédérale a sa part de responsabilité, les membres du comité de politique monétaire n’ayant pas été capables de trouver les mots pour plaire aux investisseurs. Selon Jerome Powell, il faut ainsi s’attendre à "un long chemin avant une pleine reprise économique", les perspectives restant "hautement incertaines". Le manque de clarté sur la durée des rachats d’actifs a été sanctionné par les opérateurs.

 

Dans le même temps, la soudaine bataille opposant fonds "spéculatifs" et investisseurs particuliers sur plusieurs valeurs (GameStop, AMC Entertainment et Nokia), puis sur l’argent, a eu d’importantes répercussions négatives sur le plan technique. Les mouvements de capitaux ont déstabilisé la cote et entraîné un net regain de volatilité.

 

Stable depuis le début du mois de novembre (marqué par l’annonce d’un vaccin efficace), l’indicateur Vix a en effet enregistré un pic à 36 points. La "fronde" de jeunes investisseurs particuliers contre Wall Street a contraint nombre d'investisseurs institutionnels à déboucler des positions courtes et longues dans la précipitation pour éviter de se retrouver en situation délicate.

 

De notre côté de l’Atlantique, ces éléments sont venus s’ajouter à des inquiétudes sur l’évolution de l’épidémie de covid-19, même si le non-confinement français a constitué une surprise positive. Sur le plan économique, l’indice PMI manufacturier de la zone euro mesuré par IHS Markit a reculé à 54,8 en janvier, après avoir atteint 55,2 en décembre. Le rythme de la croissance a ainsi touché son plus bas niveau depuis le début de la reprise, pénalisé par de nouvelles mesures sanitaires dans plusieurs pays.

 

Du côté des entreprises du S&P500, 82% de celles ayant publié leurs comptes trimestriels ont dévoilé des bénéfices supérieurs au consensus. Le repli des profits atteint -2,3% sur un an, contre -9,3% attendu.

 

Les cours du pétrole ont continué de faire du surplace (53 $ pour le WTI) alors que le resserrement de l’offre saoudienne est acté. La production américaine reste, quant à elle, incapable de rebondir.

 

Enfin, en Chine, le PMI manufacturier mesuré par Caixin est tombé à son niveau le plus bas en sept mois, à 51,5 contre 53 en décembre et un consensus de 52,7. La production manufacturière a ralenti, de même que les nouvelles commandes. Les ventes à l’exportation ont, quant à elles, diminué pour la première fois en six mois dans le sillage d’une résurgence des contaminations au covid dans le monde. Cette publication, à priori décevante, n’a pas perturbé le marché boursier chinois. Au contraire, car le récent dynamisme de l’économie faisait redouter à certains intervenants un début de resserrement monétaire de la part de la banque centrale. Celui-ci s’éloigne quelque peu.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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