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De nouveaux records malgré l'inflation (rédigé le 15/06/2021)

L’inflation et la Banque centrale européenne (BCE) ont été au menu des investisseurs cette semaine. Or, à en juger par le parcours des indices sur la période ­– de nouveaux records historiques ont été inscrits ­– les mets servis ont été tout sauf indigestes.

 

Tout d’abord, la BCE a rassuré en annonçant qu’elle maintenait son cap monétaire, en dépit de la reprise économique et des tensions inflationnistes. Le statu quo était donc de mise, tant en termes de rachats d’actifs dans le cadre du programme PEPP (programme d’achats d’urgence pandémique) que de niveau des taux d’intérêt. Ces décisions étaient largement attendues.

 

Par ailleurs, Christine Lagarde, la Présidente de l’institution, a indiqué revoir sa prévision de croissance du PIB de la zone euro à +4,6% (+4%, précédemment) pour une inflation désormais attendue à +1,9% (+1,5%).

 

Par la suite, les regards se sont donc tournés vers les Etats-Unis. Comme redouté, les prix ont continué de croître outre-Atlantique, et à un rythme supérieur aux attentes. Sa hausse ressortait à +0,6% en mai, selon les données fournies par le Département du Travail, soit au-dessus des attentes des économistes (+0,5%). L’indice de base (core), qui exclut les prix de l’alimentation et de l’énergie considérés comme trop volatils, s’inscrivait quant à lui à +0,7%. Sur un an, la hausse des prix ressort à +5%, après +4,6% en avril. Soit un niveau inégalé depuis 13 années. La crainte est que la Réserve fédérale précipite son changement de cap monétaire et relève les taux d’intérêt de façon précipitée au regard de ce qui s’apparente à une surchauffe de la 1ère économie mondiale.

 

Mais le message de la Fed est bien passé (l’inflation va rester transitoire et ne nécessite pas de bousculer le "calendrier" des resserrements monétaires) : les tensions sont ainsi restées limitées sur le 10 ans américains qui retombait même par la suite à 1,48%.

 

Ce contexte permettait aux secteurs des technologies et de la communication de repartir de l’avant dans le cadre d’un mouvement unanime. On notera que la confiance des consommateurs américains mesurée par l’Université du Michigan s’est redressée en juin (86,4 pts), portée par les perspectives de croissance économique et le fort recul du chômage.

 

Dans le même temps, le pétrole (WTI) poursuivait son ascension au-dessus des 71 $ après le net repli des stocks hebdomadaires de pétrole. Goldman Sachs reste optimiste pour le secteur et vise un baril à 100 $ d’ici peu.

 

Enfin, les géants américains comme Amazon, Apple, Facebook et Alphabet (Google) vont-t-ils être contraints par la loi de revendre des actifs ? C’est en tous les cas ce que pourrait exiger d’eux les autorités américaines alors qu’une loi bipartisane serait en préparation, selon Agefi-Dow Jones. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de l’enquête parlementaire en cours sur la taille et le pouvoir des plateformes numériques.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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