X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

Marchés : un trimestre de forte hausse (rédigé le 03/04/2019)

Point hebdomadaire // Semaine du 26 mars au 1er avril  2019


Les statistiques d’activité déçoivent ? Les marchés passent à l’achat dans l’espoir de nouveaux actes forts à l’initiative des banques centrales. Les statistiques s’avèrent positives ? L’achat s’impose puisque l’amélioration de la conjoncture n’avait pas été anticipée. Pile on gagne, face on gagne. Ce genre de thématique, qui ne peut durer qu’un temps, a été de mise cette semaine en Bourse alors que le CAC 40 repartait à l’assaut des 5 400 pts dans un climat parfois proche de l’euphorie.


Le regain d’optimisme sur les discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine (le secrétaire américain au Trésor évoquait simplement des entretiens "fructueux") a convaincu les acheteurs et conduit nombre de vendeurs à découvert à inverser la vapeur, dans une certaine précipitation.


Dans le même temps, le retour en territoire positif de l’écart entre le rendement des bons du Trésor à 10 ans et celui des titres à trois mois ("l’inversion de l’inversion" de la courbe des taux) a rassuré. Dans ce cadre, les valeurs cycliques ont tenu le haut du pavé. Pourtant aux Etats-Unis, les promesses de ventes dans l’immobilier ancien ont déçu, tout comme le PIB. Ce dernier a progressé de +2,2% en rythme annuel au 4ème trimestre 2018, selon la dernière estimation publiée par le Département du Commerce. Les économistes anticipaient en moyenne une croissance de +2,4%. La révision en baisse, par rapport à une estimation initiale qui était ressortie à +2,6%, s’avère donc plus forte que prévu. Aussitôt, Donald Trump a vilipendé la Réserve fédérale. Le  Président américain estime que la politique (désormais révolue) de durcissement monétaire serait responsable de ce ralentissement (au 3ème trimestre, la hausse du PIB était ressortie à +3,4%). Il en appelle à une baisse du loyer de l’argent. Un interventionnisme jamais vu outre-Atlantique.


Mais qu’importe : la publication en Chine d’un indice PMI manufacturier supérieur aux attentes (pourtant tout juste au-dessus du seuil des 50 pts) a été accueillie par des applaudissements. En dépit de facteurs saisonniers positifs liés au nouvel an chinois, les analystes ont voulu y voir les premières conséquences du plan de relance dévoilé par Pékin.


De façon mécanique, les valeurs de l’automobile repartaient à la hausse. Les banques faisaient également parler d’elles : la BCE a indiqué vouloir "remédier aux effets défavorables des taux négatifs pour l’économie", "si nécessaire". Les liquidités placées par les établissements auprès de l’institution pourraient être moins "taxées". Enfin, le pétrole poursuivait sa progression. L'or noir a actuellement le vent en poupe. Le baril de WTI, la référence américaine, s’échange au-dessus des 61 $ après un rally de +46% depuis son récent creux de décembre. L’offre de pétrole est tombée au plus bas depuis quatre ans en mars, selon la dernière enquête de Reuters. Dans le même temps, et du côté de la demande, l’or noir était soutenu par la reprise, bien que modeste, de l’industrie chinoise en mars (voir ci-dessus). //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr