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Point hebdomadaire (rédigé le 05/06/2018)

Semaine du 28 mai au 4 juin // 

Quelques sueurs froides, mais rien de plus pour l’heure. Devant l’accumulation de dossiers dérangeants (soubresauts politiques en Italie et en Espagne, regain d’inflation et ralentissement éonomique en zone euro, guerre commerciale, tensions dans les émergents), les investisseurs ont pris le parti de faire le dos rond.

 

De l’autre côté des Alpes, la nomination d’un gouvernement "anti-système" a même été saluée. Pourtant, ce dernier a toujours l’intention de faire voler en éclats les règles budgétaires de Bruxelles. Mieux vaut un gouvernement que de nouvelles élections, semblent penser les opérateurs. Les taux d’intérêt de la dette transalpine se sont en effet détendus après l’annonce de la nomination de Giuseppe Conte à la présidence du Conseil. L’effet a été radical : le rendement à 10 ans a retrouvé son niveau de la fin mai. Reste maintenant à savoir si le gouvernement appliquera son programme de relance des dépenses...

 

Au niveau européen, l’ensemble des indicateurs PMI sont ressortis en baisse. Le secteur manufacturier de la zone euro a notamment enregistré en mai sa plus faible croissance depuis quinze mois. Dans le même temps, l’inflation a accéléré. En mai, la hausse des prix à la consommation a nettement accéléré en Allemagne, à +2,2% sur un an. Elle a largement dépassé le consensus des économistes (+1,9%). L’envolée des cours du pétrole s’est, il est vrai, traduit par une progression de +5,2% des prix de l’énergie. Mais la hausse a également été importante dans l’alimentaire (+3,5%). En France, l’inflation est ressortie à +2%, là encore en raison d’un réveil des prix de l’énergie et de l’alimentation. Ces données révèlent que l’objectif de la Banque centrale européenne (+2% d’inflation) est atteint. La faiblesse accrue de l’euro pourrait encore amplifier le phénomène au cours des prochaines semaines. La faiblesse des taux directeurs devient difficile à défendre...

 

Dans un tel contexte, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait décider dès ce mois-ci d’annoncer la fin de son programme d’assouplissement quantitatif pour le courant de l’année et une hausse des taux en 2019. C’est du moins ce qu’a déclaré Sabine Lautenschläger, membre du directoire de l’institution.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, l’économie américaine a créé 223 000 emplois en mai alors que le consensus n’en attendait que 190 000. Le taux de chômage est au plus bas de 18 ans tandis que la progression des salaires atteint désormais +2,7% sur un an. Ces données n’ont pas affolé les investisseurs qui continuent d’anticiper une hausse de seulement 25 points de base des taux de la Fed lors de la réunion du 13 juin prochain. Enfin, la décision américaine d’augmenter les droits de douane sur l’acier et l’aluminium en provenance du Canada, du Mexique et de l’Union européenne ainsi que la promesse de« contre-mesures » de la part de ces derniers n’ont pesé que modérément sur les indices boursiers. //

 

Les Opérations de la semaine

Les marchés manquent actuellement de visibilité, tant au niveau de la guerre commerciale qu’au plan géopolitique (Corée du Nord, Iran). Malgré tout, les investisseurs se sont montrés globalement confiants, sans parvenir à convaincre (ainsi de la réaction proprement contradictoire aux chiffres de la croissance américaine et à ceux de l’emploi aux Etats-Unis au regard de ce que pourrait envisager la Réserve fédérale à court terme). A Wall Street, le Nasdaq inscrivait de nouveaux records alors que les grands noms de la technologie restaient très entourés. Les initiatives étaient toutefois limitées, faute d’idées réellement nouvelles.

Du côté de nos Favorites, nous avons été en mesure de procéder à un allégement bénéficiaire sur une valeur allemande. Le gain de cette opération, dont la durée a été de 4 mois, s'élève à +13,57% (dividendes inclus). Les tergiversations actuelles empêchent d'agir plus largement. Mais plusieurs dossiers sont encore à l'achat.

 

Du côté des Opportunités cette fois, une nouvelle valeur va prochainement faire son entrée dans notre sélection : un dossier rentable à potentiel élevé compte tenu du potentiel en dehors des frontières de l'Hexagone. //

 

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