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PU # 3099 / Le doute domine sur les marchés (rédigé le 04/06/2024)

Cette semaine, les indices boursiers ont d’abord chuté avant de se reprendre. Les investisseurs sont en réalité restés indécis face à des données macroéconomiques allant plutôt dans le sens d’un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale. Tandis que des publications d’entreprises (Salesforce, Dell Technologies et MongoDB) ont été jugées décevantes, ce qui a pesé sur la technologie.

 

Aux Etats-Unis, parallèlement à la publication de l’indice des prix à la consommation, l’annonce d’une révision à la baisse de la croissance de l’économie au 1er trimestre (+1,3% en rythme annuel au lieu de +1,6%) a conforté l’idée d’un ralentissement concomitant de l’économie et des prix. L’indice des prix à la consommation (PCE) est ressorti en hausse de +0,3% en avril, en ligne avec le consensus des économistes. Sur un an, l’inflation ressort ainsi à +2,7%, au même niveau que le mois précédent. En excluant l’énergie et l’alimentation, la hausse mensuelle (+0,2%) est la plus faible enregistrée depuis quatre mois. Cette nouvelle a permis de calmer les tensions sur les rendements obligataires, le 10 ans américain revenant sur les 4,40%.

 

La baisse des dépenses de consommation, à l’origine de la révision en baisse du PIB, a toutefois fait tiquer les opérateurs. Preuve que la lisibilité de ces chiffres reste limitée, la confiance des consommateurs mesurée par le Conference Board a malgré tout rebondi en mai (102 pts, contre 97,5 pts en avril), ce qui a été perçu comme une bonne nouvelle.

 

Du côté du Livre Beige de la Fed, on pouvait lire que "les consommateurs s’opposent à des augmentations de prix supplémentaires, ce qui a entraîné une baisse des marges bénéficiaires des entreprises". Cet élément pourrait peser au cours des prochains mois.

 

En zone euro, l’indice des prix à la consommation harmonisé a progressé de +0,2% en mai pour ressortir à +2,7% sur un an (contre +2,4% en avril). La dégradation de la note de la France a constitué un non-événement.

 

Du côté de la Chine, l’activité manufacturière a progressé en mai à son rythme le plus élevé en deux ans (51,7), selon l’enquête privée menée par Caixin/S&P Global. Son équivalent officiel s’est en revanche contracté de manière inattendue (49,5). Le marché boursier local se fait plus partagé.

 

Enfin et sans grande surprise, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de prolonger sa politique de réduction de l’offre de pétrole (initiée en novembre dernier) jusqu’à fin 2025. Sur la nouvelle, les cours de l’or noir ont accéléré leur mouvement de repli engagé à la mi-avril. Le prix du baril WTI ne progresse plus que de +3% depuis le début de l’année. Il pourrait revenir tester le seuil technique des 66 $.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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