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Des hésitations sur les plus hauts (rédigé le 27/04/2021)

Cette semaine, les indices boursiers ont marqué le pas aux Etats-Unis comme en Europe. Le nouveau record du S&P500 est ainsi resté symbolique, l’indice grappillant seulement quelques points. D’un côté, le marché a été porté par les publications trimestrielles de résultats. Outre-Atlantique ainsi, 84% des entreprises ayant dévoilé leurs comptes ont battu le consensus, ce qui est historiquement élevé. La croissance des profits ressort en outre à +33%, soutenue par les financières, la consommation et les matières premières. Il faut remonter au 3ème trimestre 2010 pour retrouver une telle hausse des profits

 

Les indicateurs d’activité ont également constitué un encouragement pour les acheteurs. Ainsi, les ventes de maisons neuves ont bondi de +20,7% sur un mois, à un plus haut de 15 ans. Mais surtout, l’indice PMI composite a atteint un nouveau record, depuis sa création, à 62,2 selon les premiers résultats de l’enquête d’IHS Markit. En mars, il était ressorti à 59,7. Concrètement, cela signifie que la croissance de l’activité économique a encore accéléré d’un mois sur l’autre. Dans le détail, l’indice a atteint 63,1 dans les services, contre 60,4 le mois précédent. Et 60,6 dans l’industrie, après 59,1 au titre du mois de mars. L’assouplissement des restrictions liées à la covid-19 a bien évidemment alimenté la dynamique. Mais il convient de souligner aussi que la forte reprise manufacturière a pris forme malgré des perturbations sans précédent de la chaîne d’approvisionnement.

 

Enfin, les taux américains à 10 ans se sont assagis, pour repasser sous 1,60%. Ces éléments positifs ont néanmoins été contrebalancés par la crainte d’un durcissement fiscal aux Etats-Unis. 

 

Comme nous l’envisagions récemment , les opérateurs commencent à s’inquiéter du programme de l’administration Biden. Celle-ci pourrait notamment taxer les transactions financières à un taux de 39,6% au lieu de 20% pour les personnes ayant un revenu annuel supérieur à 1 M $. La situation sanitaire en Inde, au Brésil mais aussi dans certains pays d’Europe de l’Est alimente également les inquiétudes. Ainsi,en moins de deux mois, le nombre de contaminations au coronavirus a été multiplié par 20 en Inde (source : Johns Hopkins University). Le pays a perdu le contrôle de l’épidémie, notamment en raison d’un relâchement des contraintes pour des raisons politiques et religieuses. Cette situation explique la faiblesse des prix du pétrole (62 $ pour le WTI), l’Inde étant le 3ème consommateur mondial d’or noir. L’économie locale va souffrir.

 

Sur le front monétaire, la Banque du Japon a laissé sa politique inchangée tout en relevant ses prévisions de croissance du PIB (+4% sur l’exercice 2021/2022). L’institution juge, malgré tout, que l’inflation n’attendra pas l’objectif de +2% avant plusieurs années. De quoi la conduire à maintenir les taux d’intérêt au plus bas pendant longtemps.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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