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Marchés : les investisseurs se réjouissent de tout (rédigé le 26/02/2019)

Point hebdomadaire // Semaine du 19 au 25 février 2019


Les indices boursiers sont restés bien orientés tout au long de la semaine alors que les deux grands dossiers du moment semblaient vouloir évoluer dans le bon sens.


Sur le front de la guerre commerciale sino-américaine, et comme nous l’évoquions dans le précédent numéro, Donald Trump a en effet décidé de repousser la fin de la trêve commerciale, initialement fixée au 1er mars. Aucune nouvelle date butoir n’a été annoncée, ce qui a été interprété comme un signe de détente dans le cadre des négociations entre les deux géants économiques.


Du côté du "Brexit", l’échéance du 29 mars devrait également être revue. Au cours de la semaine, Theresa May a d’ores et déjà annoncé un report de la date à laquelle la Chambre des communes doit se prononcer sur l’accord de sortie de l’Union européenne. Mais selon The Daily Telegraph, les services du 10 Downing Street préparent un plan pour une éventuelle "extension de l’article 50", c’est-à-dire un report de la date du "Brexit". Le parti travailliste s’est quant à lui positionné en faveur d’un amendement favorable à un nouveau référendum.


Du côté de la macroéconomie, les données ont en revanche été plus sombres. Aux Etats-Unis, l’indice Philly Fed a chuté. En un mois, l’indice Philly Fed, qui mesure l’activité dans le nord-est du pays, est passé de 17 à -4,1, c’est-à-dire en zone de contraction. Cette dégradation s’avère largement supérieure aux attentes des économistes qui prévoyaient un recul plus mesuré à 14. Cet indice n’était pas repassé en territoire négatif depuis mai 2016. Bien que le sous-indice mesurant l’évolution des nouvelles commandes ait chuté, le jugement des entreprises sur leurs perspectives d’activité à six mois a malgré tout légèrement progressé, ce qui dénote une résistance de la confiance des entreprises. Mais peut-être est-ce lié au dégonflement des anticipations inflationnistes, à même de soulager  les marges ?


Par ailleurs, les commandes de biens d’équipement (hors aéronautique) ont reculé pour le 2ème mois consécutif (-0,7%), faisant craindre un nouveau tassement de l’investissement productif.


Les taux allemands à 10 ans demeurent proches de leur plus bas de deux ans. Cette semaine, ils ont été affectés par la publication de l’indice IFO. Le climat des affaires en Allemagne s’est en effet dégradé pour le sixième mois d’affilé en février, tombant à son plus bas niveau depuis plus de quatre ans. Au regard de l’évolution de la première économie européenne, une hausse des taux de la BCE est désormais exclue en 2019.


En zone euro, les premiers résultats des enquêtes IHS Markit auprès des directeurs d’achats ont par ailleurs montré que le secteur manufacturier avait subi une contraction en février. Les investisseurs n’ont toutefois pas mal réagi, les mauvaises nouvelles économiques étant vues comme la garantie du maintien d’une politique monétaire favorable. "Bad news is good news", dit-on de nouveau à Wall Street. Mais jusqu’à quand ? //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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