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Des marchés en ordre dispersé (rédigé le 29/06/2021)

Au cours de la semaine, les deux rives de l’Atlantique ont évolué dans des directions opposées. A Wall Street, le S&P 500 et le Nasdaq ont inscrit de nouveaux records historiques, portés une énième fois par les Gafam.

 

En Europe, les investisseurs ont en revanche joué "défensif" en vendant les secteurs les plus exposés à une éventuelle 4ème vague dans la crise sanitaire. La propagation du variant delta dans certains pays d’Asie et en Europe inquiète en effet. Les taux de vaccination demeurent globalement trop bas pour endiguer le virus. Le tourisme, l’aérien, l’immobilier commercial ainsi que les concessions aéroportuaires et autoroutières ont ainsi été délaissés.

 

Sur le front de la politique monétaire, les angoisses se sont apaisées. à l’occasion d’une audition parlementaire, le Président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a insisté sur le caractère "temporaire" de la hausse des prix. Finissant de convaincre les opérateurs qu’ils avaient surréagi aux annonces de la semaine passée. Du côté du marché obligataire, les taux américains à 10 ans se sont stabilisés autour de 1,48%, bien loin du pic observé en mars à 1,75%.

 

En zone euro à nouveau, l’indice flash PMI composite a grimpé à 59,2 pts en juin, après être ressorti à 57,1 en mai. Il s’agit de son niveau le plus élevé depuis juin 2006. Dans l’industrie, le sous-indice des prix payés par les entreprises a atteint 88 pts, ce qui n’était jamais arrivé depuis la création de l’indicateur en 1997. Selon IHS Markit, de nouvelles pressions à la hausse sur l’inflation sont à attendre dans les mois à venir.

 

En Chine, les indices étaient bien orientés. Le comité de politique monétaire de la banque centrale chinoise a adopté un discours optimiste au terme de sa réunion trimestrielle. Malgré tout, il s’est dit attentif aux risques de chocs externes. Il a semblé écarter tout resserrement d’ici la fin de l’année.

 

Sur les six premiers mois de l’année 2021, le montant des programmes de rachat d’actions annoncés par les entreprises du S&P 500 a atteint 567 Mds $, soit un niveau record, très largement supérieur à celui datant de 2015 (+20%). Après une année 2020 durant laquelle les états-majors ont choisi de préserver les liquidités, une forme de rattrapage explique cette envolée des rachats d’actions. Même les banques américaines ont annoncé vouloir reprendre leur programme. Selon Goldman Sachs, le phénomène devrait se poursuivre pendant encore un bon moment. Pour 2022, l’établissement de Wall Street anticipe une nouvelle hausse de +5% des sommes allouées aux rachats d’actions.

 

Les cours de l’or noir ont marqué une pause sur la semaine. Les stocks américains de pétrole brut, d’essence et de distillats ont pourtant tous baissé significativement. Mais les opérateurs se faisaient plus prudents à l’approche de la réunion de l’Opep+, jeudi 1er juillet. Face à la hausse des cours, la Russie milite pour ouvrir les vannes dans le but de sécuriser sa part de marché. Une hausse de la production de 500 000 barils est anticipée.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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