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Le rebond se poursuit (rédigé le 22/03/2022)

Après leur net rebond de la semaine passée, les marchés européens sont restés bien orientés. Des progrès dans les discussions entre Moscou et Kiev étaient évoqués. La crainte de voir le conflit s’étendre semblait par ailleurs plus réduite aux yeux des investisseurs. Quant à la dégradation des perspectives économiques du Vieux Continent, celle-ci était accueillie sans réaction négative. Elle pourrait en effet inciter la Banque centrale européenne à retarder ou ralentir le resserrement monétaire qu’elle a timidement engagé.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale a relevé de 25 pts de base son taux directeur. L’institution anticipe six hausses supplémentaires cette année et quatre en 2023. Elle commencera par ailleurs à réduire son bilan en cédant des actifs dans les prochaines semaines, peut-être à partir de mai. Selon son Président, Jerome Powell, l’inflation devrait rester élevée jusqu’en milieu d’année. Sans l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le pic aurait été franchi au cours du 1er trimestre, assurent les économistes de la banque centrale américaine. Sur le marché obligataire, seuls les taux courts ont réagi à la hausse après cette décision de la Fed. Les taux longs ont au contraire reculé, ce qui se traduit au final par un aplatissement de la courbe. Cette dernière reflète la crainte de voir l’économie américaine basculer en récession d’ici quelques mois.

 

Sur le front économique, les ventes au détail aux Etats-Unis ont grimpé moins que prévu (+0,3%) en février, tandis que les prix à l’importation ressortaient en ligne avec les attentes (+1,4%).

 

En Europe, le Zew, principal indice allemand mesurant le sentiment des investisseurs, a chuté à -39,3 pts en mars, après être ressorti à 54,3 pts en février. Une telle dégringolade (-93,6 pts en un mois) n’était jamais survenue depuis la création de l’enquête en 1991. Même en mars 2020, au début de la pandémie, l’indice n’avait abandonné que -58 pts. Selon Achim Wambach, président de l’institut, la conclusion est sans appel : "une récession est en train de devenir de plus en plus probable. La guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie pèsent lourdement sur les perspectives de l’économie allemande". De quoi remettre en cause le resserrement monétaire de la BCE ?

 

Les actions chinoises cotées à Wall Street ont enregistré un rebond massif après leur effondrement de la semaine précédente. L’indice Nasdaq Golden Dragon a repris plus de +40% en cinq séances après que les autorités chinoises eurent changé de ton vis-à-vis des investisseurs. Pékin a indiqué vouloir mener une politique favorable aux marchés et encouragé les particuliers à investir sur les places boursières.

 

Enfin, sur le marché pétrolier, les cours sont repartis à la hausse. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a averti qu’environ 3 millions de barils/jour de la production russe pourraient ne plus arriver sur le marché en raison des sanctions occidentales visant Moscou. //

 

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