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PU # 3048 / Des marchés toujours attentistes (rédigé le 16/05/2023)

Au cours de la semaine, les indices boursiers ont poursuivi leurs oscillations dans des bornes très étroites. Aux Etats-Unis, l’écart entre les plus bas et plus haut hebdomadaires a atteint 55 pts, soit environ 1,3%. Pour le CAC40, la volatilité a été tout aussi faible avec un écart de 130 pts, soit 1,7%. Au terme des cinq séances, les performances sont par ailleurs ressorties quasi-nulles. La faiblesse des fluctuations est exceptionnelle depuis le début du mois d’avril.

 

Sur le plan économique, l’inflation américaine a une nouvelle fois ralenti à +4,9% (+0,4% sur un mois). En excluant l’énergie et l’alimentaire, la hausse des prix reste toutefois supérieure, à +5,5% (+0,4% sur un mois).

 

Dans le même temps, l’indice de confiance des consommateurs américains, mesuré par l’Université du Michigan, a reculé à 57,7 en mai, contre 63,5 en avril. Il est au plus bas de six mois. L’enquête révèle en outre que les ménages ont revu leurs anticipations d’inflation à la hausse : à un horizon de deux ans, ils estiment qu’elle ressortira à +3,2%, contre +3% en avril. Cette composante est au plus haut depuis 2011.

 

L’indice Empire State, qui mesure l’activité manufacturière dans la région de New York, a pour sa part chuté dans des proportions supérieures aux attentes (-31,8, contre +10,8 en avril). Les nouvelles commandes ont fortement reculé.

 

Enfin, sur le marché de l’emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage, en hausse, ont surpris les investisseurs. Celles-ci se sont établies à 264 000, en hausse de 22 000, et à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2021. Le consensus des analystes ne tablait que sur 245 000 demandes. Au cours des sept dernières semaines, cet indicateur est constamment ressorti au-dessus des attentes (à l’exception de la semaine du 27 avril), ce qui traduit une dégradation du marché du travail, laquelle ne transparaît pas encore dans les chiffres mensuels du chômage. Cette hausse des demandes d’allocations est venue conforter les anticipations d’une prochaine pause dans la politique monétaire de la Fed. Mais elle a également ravivé les craintes d’une prochaine récession.

 

Toujours aux Etats-Unis, une étude de la Fed auprès des banques a par ailleurs révélé un net durcissement des conditions de crédit pour les entreprises comme les particuliers ainsi qu’un affaiblissement de la demande, notamment pour les emprunts immobiliers. Du côté du Congrès américain, aucune avancée n’a été enregistrée concernant le relèvement du plafond de la dette fédérale. La date butoir reste fixée au 1er juin...

 

Depuis que la Réserve fédérale a relevé son taux directeur de +25 points de base le 3 mai dernier, le dollar a nettement rebondi face à l’euro pour revenir à son niveau de la fin mars. Les cambistes ont donc été surpris de la décision de la banque centrale, laquelle les a conduits à revoir quelque peu leurs anticipations : la baisse des taux devrait ainsi intervenir plus tardivement. D’où le regain d’appétit pour le dollar.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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