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Regain de nervosité en Europe (rédigé le 27/01/2021)

Le début d’année presque euphorique semblait bien loin cette semaine. L’optimisme des investisseurs a été rattrapé par la situation sanitaire et à l’envolée des contaminations liée aux différents variants identifiée dans le monde. Et si une amélioration est visible outre-Atlantique sur le front de la pandémie, il en est bien autrement sur le Vieux Continent alors que de nouvelles mesures de confinement, plus ou moins strictes, continuent d’être mises en place.

 

De toute évidence, le scénario d’une sortie de crise rapide et d’un retour tout aussi véloce à une situation sociale et économique plus normale devra attendre. La divergence est notable entre les indices européens qui ont cédé du terrain, à l’image du CAC40 (-2,58%) et leurs homologues américains, soutenu une fois de plus par les valeurs de la technologie.

 

Le Nasdaq inscrivait ainsi un nouveau record historique à 13 563 pts, porté par les poids lourds habituels. Ainsi, Tesla poursuivait sa folle envolée pour venir toucher les 900 $ en séance.

 

Du côté des valeurs toujours, la saison des résultats a cette fois vraiment débuté. Toutefois, il est bien trop tôt pour en tirer une quelconque conclusion.

 

Aux Etats-Unis, Joe Biden a été intronisé Président et a signé un certain nombre de décrets. Il entend surtout débloquer 1 900 Mds $ supplémentaires pour faire face aux conséquences de l’épidémie. Pour l’heure, ce plan de relance a rencontré une résistance du côté des deux partis, ce qui rend incertain le calendrier de sa mise en application. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans se détendait à 1,03%. Le regain d’aversion pour le risque en Europe lié à la pandémie et au refus de certaines personnes de rester confinées (des heurts ont éclaté aux Pays-Bas) ravivait l’intérêt pour les obligations d’Etat.

 

Sur le Vieux Continent, la BCE a, comme prévu, opté pour le statu quo. La conduite de ses rachats d’actifs dépendra des "conditions de financement", a indiqué Christine Lagarde, la Présidente de l’institution. Une formulation peu claire qui n’a pas convaincu les marchés. L’euro restait globalement étale sur la semaine à 1,21 $. L’indice PMI composite s’est enfoncé sous le seuil des 50 en janvier à 47,5 après 49,1 en décembre, ce qui témoigne d’une contraction plus marquée de l’activité, selon les données d’IHS Markit. La composante manufacturière de l’indice des directeurs d’achat résistait plutôt bien (54,7 contre 55,2 le mois précédent). L’indice des services, secteur majeur dans l’économie de la zone euro, fléchissait à 45 après 46,4. Pour l’économiste en chef d’IHS Markit, "une récession en double creux pour l’économie de la zone euro paraît de plus en plus inévitable, le renforcement des mesures de restriction face au covid-19 ayant continué de peser sur les entreprises en janvier". //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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