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PU #3002 / Un rebond significatif des Bourses mondiales (rédigé le 31/05/2022)

Cette semaine, les marchés ont progressé dans un bel élan, tout en gardant les yeux rivés sur le niveau d’inflation, la politiques des banques centrales et les indicateurs conjoncturels.

 

Pour ce qui est des prix, une très légère accalmie était observée outre-Atlantique : selon l’indice PCE du Département du Commerce, l’inflation ressortait à +6,3% sur un an en avril, contre +6,6% un mois plus tôt.

 

Sur le Vieux Continent, la tendance n’était pas la même. Ainsi, l’inflation en Allemagne aux normes européennes IPCH ressortait à +8,7% en mai, soit son plus haut niveau depuis près d’un demi-siècle. Les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) ont confirmé leur souhait de remonter rapidement les taux d’intérêt afin d’éviter un ancrage durable des anticipations d’inflation. L’embargo sur le pétrole russe va prendre de l’ampleur (les importations européennes devraient chuter de -90% d’ici la fin de l’année), ce qui donnait un nouvel élan au prix du baril (118,67 $ pour le WTI) tout comme aux valeurs du secteur.

 

Outre-Atlantique, plusieurs statistiques décevantes ont été publiées, pointant vers un ralentissement de l’activité. Ainsi, les ventes de maisons neuves se sont effondrées de -16,6% en avril sur un an. Tandis que l’évolution du PIB au 1er trimestre était révisée en baisse à -1,5% (-1,4%, initialement). Et déjà, certains membres de la Fed montraient leur inquiétude. Ainsi, Raphael Bostic, de la Réserve fédérale d’Atlanta, a estimé "qu’une pause [dans les hausses de taux] en septembre pourrait avoir du sens". Les membres de la Réserve fédérale américaine ont fait preuve de détermination pour faire reculer l’inflation, selon le compte-rendu (minutes) de leur dernière réunion de politique monétaire. Plusieurs d’entre eux ont même estimé que plusieurs nouvelles hausses des taux de +50 points de base (pdb) seront "probablement nécessaires" pour ralentir la hausse des prix. Les marchés ont finalement été rassurés par ces propos finalement moins "vindicatifs" que prévu, certains observateurs redoutant des hausses de taux de +75 pdb. Ainsi, selon les marchés, la Fed estime être en capacité de réduire rapidement l’inflation. Et les analystes de réduire leurs anticipations portant sur le nombre de hausses de taux.

 

Dans le même temps, la Chine semblait retrouver un peu de tonus. Le ralentissement de l’activité s’atténuait en mai (PMI manufacturier à 49,6, contre 47,4 en avril). L’indice Shanghai Composite est resté stable , en dépit du constat morose dressé par le Premier ministre Li Keqiang sur l’état de santé de l’économie locale. La Chine a délivré ses plus mauvaises performances économiques depuis deux ans en mai, période pendant laquelle les restrictions liées à la covid-19 ont été importantes. Toutefois, leur levée progressive conduit les investisseurs à anticiper une amélioration de la situation. Le secteur du luxe en profitait logiquement pour rebondir.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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