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PU # 3080 / Des marchés toujours plus sélectifs (rédigé le 23/01/2024)

Hors de la technologie américaine et plus spécifiquement des valeurs liées à l’Intelligence artificielle (IA), point de salut ? On peut le penser alors que Nvidia a poursuivi son envolée cette semaine pour porter son gain à +20% depuis le début de l’année (voir ci-dessous). Les six autres "Magnifiques" (Alphabet, Apple, Microsoft...) n’ont pas démérité, dans le cadre d’achats extrêmement sélectifs et devenus presque systématiques à mesure que leur poids au sein des indices devient plus important (plus de 1/3 du S&P500).

 

Les fabricants de semi-conducteurs ont été à la fête en Europe et surtout outre-Atlantique où l’indice sectoriel (SOX) s’est adjugé plus de +8%. Le taïwanais TSMC a relevé ses objectifs annuels, tout comme l’américain Super Micro Computeur. Dans le même temps, Meta (Facebook) annonçait une commande record auprès de Nvidia dans le cadre de son développement dans l’Intelligence artificielle (IA).

 

Cette euphorie très "concentrée" a permis en tous les cas de gommer l’inflexion opérée par les investisseurs au sujet du calendrier et de l’ampleur des baisses de taux qu’ils attendent (la probabilité d’une réduction du loyer de l’argent aux Etats-Unis en mars est tombée à 40%).

 

Il est vrai que du côté de la Réserve fédérale américaine comme de la Banque centrale européenne (BCE), d’importants moyens humains ont été mis en œuvre pour faire revenir les marchés à plus de raison. Ainsi pour les banquiers centraux, qui se sont de nouveau exprimés cette semaine, l’heure des baisses de taux n’a pas sonné alors que l’inflation demeure significativement élevée et l’activité dynamique, du moins aux Etats-Unis, comme en témoigne le contenu du Livre Beige de la Fed. 

 

Outre-Atlantique en effet, les ventes au détail ont progressé plus que prévu en décembre (+0,6%), tout comme la production industrielle (+0,1%).

 

Les marchés semblent toutefois peu enclins à changer leur fusil d’épaule, ce qui explique les tergiversations observées sur la plupart des indices, comme cela a été le cas sur le CAC 40 autour des 7 400 pts.

 

En Chine, les chiffres du PIB ont été sanctionnés. Au titre de 2023, le pays a fait état d’une hausse de son Produit intérieur brut (PIB) de +5,2%, légèrement en deçà des attentes du marché (+5,3%), mais en ligne avec les prévisions des autorités ("environ +5%"). Si ce résultat est bien supérieur à celui enregistré en 2022, année marquée par d’importantes restrictions liées au covid, il témoigne malgré tout d’une décélération du rythme de croissance au regard des performances affichées sur une période plus longue. Le secteur immobilier reste dans l’œil du cyclone (les prix des logements neufs ont de nouveau reculé en décembre) et la consommation à la peine. La baisse des marchés boursiers locaux a été significative. Certains analystes évoquent une capitulation du marché (point bas atteint après une forte baisse), mais les investisseurs restent toujours sur la défensive.


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