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The lady is not tapering (rédigé le 15/09/2021)

Tout au long de la semaine, les différentes places financières ont montré des signes de fatigue, faute de catalyseurs "haussiers". Les chiffres de l’inflation continuent d’inquiéter dans la mesure où ils pourraient amener les banques centrales à durcir plus tôt que prévu leur politique monétaire. Attendue sur ce sujet, la présidente de la Banque centrale (BCE), Christine Lagarde, a une nouvelle fois cherché à rassurer.

 

"The lady is not tapering" (la dame ne fait pas de resserrement quantitatif), a-t-elle ainsi déclaré, faisant écho à une déclaration de Margaret Thatcher qui avait affirmé en 1980 ne pas vouloir revenir en arrière sur sa politique de libéralisation ("The lady is not turning"). En réalité, la BCE va bel et bien réduire ses achats d’obligations dans le cadre du PEPP (son programme d’urgence déclenché en réponse à la crise sanitaire). Mais il s’agit d’un geste mesuré : les rumeurs évoquent ainsi des achats mensuels de 60 Mds € à 70 Mds €, contre 80 Mds € actuellement. En outre, cette décision ne doit pas être perçue comme le début de la fin du programme, a affirmé Christine Lagarde, rien n’étant décidé pour la suite.

 

Aux Etats-Unis, l’issue des négociations politiques portant sur le plan d’investissement dans les infrastructures ainsi que les réformes sociales reste incertaine, ce qui inquiète les opérateurs. La publication du Livre Beige de la Fed n’a pas provoqué de vagues, même si l’institution dit constater une décélération de l’activité imputable au variant delta. Au titre du mois d’août 2021, l’indice américain des prix à la production (PPI) est ressorti en progression de +0,7% par rapport au mois précédent, contre un consensus de +0,6%. En glissement annuel, la hausse ressort à +8,3%. Hors alimentaire et énergie, le PPI a augmenté de +0,6%, contre un consensus de +0,5% (+7,3% sur un an). Une telle inflation n’avait jamais été constatée depuis que cette statistique est publiée (soit 2010). Les pressions sur les chaînes d’approvisionnement restent très fortes, faisant douter du caractère transitoire de la hausse des prix. D’autant que le monde politique fait désormais de la progression des salaires un enjeu. De quoi enclencher un cercle vicieux...

 

En Chine, les nouvelles contaminations au covid-19 ont très nettement progressé dans la province de Fujian, dans le sud-est de la Chine, ce qui a incité les autorités à prendre des mesures, notamment des restrictions de voyage. Les indices locaux ont reculé, les annonces interventionnistes de Pékin se poursuivant.

 

Bien orientés, les cours du pétrole ont effacé les traces du trou d’air enregistré fin août. Les perturbations liées aux ouragans Ida et Nicholas dans le Golfe du Mexique ainsi que l’optimisme affiché par l’Opep pour 2022 ont encouragé les acheteurs. Face à la cherté des prix de l’énergie, les autorités chinoises ont fait savoir qu’elles mettaient en vente une quantité (non dévoilée) de leurs réserves stratégiques. Le marché n’a pas cillé.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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