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PU # 3085 / L'IA porte les indices sur des niveaux records (rédigé le 27/02/2024)

Au cours de la semaine, les principaux indices boursiers ont inscrit de nouveaux plus hauts. En l’absence de publications macroéconomiques majeures, les investisseurs se sont concentrés sur les résultats trimestriels et annuels des entreprises. À cet égard, le grand oral de Nvidia était particulièrement attendu. Les chiffres et la communication du groupe n’ont pas déçu, renforçant la conviction des opérateurs quant au potentiel de l’Intelligence artificielle (IA) pour l’entreprise, le secteur technologique et plus généralement l’économie. En France, les résultats d’Air Liquide, Carrefour et Accor ont également été salués, ce qui a permis d’alimenter le courant acheteur.

Dans ce contexte, la publication des minutes de la Fed est presque passée inaperçue. Lors de la dernière réunion de politique monétaire de l’institution, les membres votants ont fait état de leurs inquiétudes concernant des «risques à la hausse» sur le front de l’inflation. Selon eux, le chemin vers un «atterrissage en douceur» de l’économie pourrait s’avérer plus compliqué que prévu. Tout en confirmant que les taux d’intérêt ont «probablement» atteint un plus haut, les participants ont jugé préférable d’attendre des signes supplémentaires d’un retour de l’inflation à +2%. Sur le marché obligataire, les rendements sont restés proches de leurs récents plus hauts.

Le PMI composite de la zone euro a progressé à 48,9 en février, contre 47,9 en janvier, légèrement au-dessus des attentes des économistes. Dans le secteur manufacturier, l’indice a reculé à 46,1, contre 46,6 en janvier. Il s’est ainsi inscrit en zone de contraction (c’est-à-dire sous les 50) pour le 19ème mois consécutif. L’amélioration, modeste, est en réalité venue du secteur des services (50, contre 48,4 en janvier). La situation en Allemagne n’a pas montré d’amélioration, le compartiment manufacturier enregistrant une nouvelle dégradation (42,3). En France, les indices ont en revanche rebondi au-dessus des attentes, que ce soit dans les services (48, contre 45,4) ou le secteur manu- facturier (46,8, contre 43,5)

Du côté du pétrole, la quatrième hausse hebdomadaire des stocks américains n’a pas eu d’impact significatif. Pas plus que la poursuite des attaques houthis en mer Rouge. En Chine, la Banque centrale a procédé à une baisse de -25 pts de base de son taux préférentiel de prêt à cinq ans, lequel impacte directement le coût 7360 des emprunts immobiliers dans le pays. En Bourse, les indices locaux ont poursuivi leur rebond initié fin janvier.

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