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Les banques centrales à la manoeuvre (rédigé le 12/06/2019)

Point hebdomadaire // Semaine du 4 au 10 juin 2019


Au cours de la semaine passée, les vents ont été porteurs pour les actions. Sur le front de la politique monétaire tout d’abord, les investisseurs ont été "choyés" par les banquiers centraux.

 

Aux Etats-Unis, le Président de la Fed, Jerome Powell, a averti être prêt à prendre "les mesures qui s’imposent pour soutenir la croissance". Dans le même temps, la Banque centrale européenne (BCE) a repoussé jusqu’à mi-2020 l’horizon d’un relèvement de ses taux directeurs. En off, des responsables de l’institution ont même précisé qu’une baisse des taux était en réalité à l’étude et qu’elle se justifierait si la croissance venait à ralentir plus fortement. Toute remontée de l’euro inciterait également la BCE à intervenir.

 

Ces éléments ont ravi les opérateurs qui ont pu, dès lors, accueillir les mauvaises nouvelles macroéconomiques avec enthousiasme. Dans la zone euro, les ventes au détail ont reculé de -0,4% en avril tandis que les prix à la consommation ne progressent plus que de +0,8% sur un an.

 

Aux Etats-Unis, les nouvelles commandes à l’industrie ont pour leur part reculé de -0,8% en avril, ce qui constitue leur plus forte baisse en deux ans. Sur le ront de l'emploi et selon les chiffres du Département du Travail, 75 000 emplois ont été créés outre-Atlantique au mois de mai, alors que le consensus des économistes en attendait 185 000. Si le secteur manufacturier a ajouté peu d’emplois, la déception provient essentiellement des services qui faisaient jusqu’ici preuve de solidité. En outre, le salaire horaire moyen n’a augmenté que de +0,2 % par rapport à avril, contre +0,3% attendu. Sur un an, sa progression ralentit à +3,1%. Ces données n’ont pas inquiété les investisseurs. Au contraire puisqu’elles ont considérablement renforcé la probabilité d’une baisse de taux de la Fed. Celle-ci est attendue pour juillet même si l’institution devrait adopter un ton très conciliant dès sa réunion du 19 juin prochain.

 

Les mauvais chiffres mensuels de l’emploi américain et la communication très accommodante de la Fed ont provoqué une baisse du dollar face à l’euro. Le potentiel de progression de la devise européenne serait toutefois limité. Selon certaines sources au sein de la BCE, celle-ci a pour objectif de contenir la hausse de l’euro. Le seuil des 1,15 $ est évoqué comme "acceptable" tandis que celui des 1,20 $ constituerait un plafond.

 

En Chine, l’indice PMI composite, qui regroupe à la fois les services et l’industrie, a reculé à 51,5 en mai après 52,7 en avril. Sur le même mois, l’ex-Empire du Milieu a vu ses exportations croître de +1,1%, en dépit de la guerre commerciale, et ses importations chuter de -8,5% (un repli inédit en trois ans).

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a réduit de -0,1% sa prévision de croissance pour le pays (+6,2% attendu en 2019).

 

Sur le front des droits de douane entre les Etats-Unis et le Mexique, Donald Trump a finalement décidé de ne pas mettre ses menaces à exécution. Le Président dit avoir trouvé un accord dont il dévoilera les détails plus tard... //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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