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La Fed ne suffit pas (rédigé le 24/09/2019)

Le pétrole, dont l’envolée avait marqué les esprits la semaine passée, a partiellement fait marche-arrière, le WTI évoluant dans la zone des 58 $. Les Etats-Unis entendent manifestement privilégier la diplomatie avec Téhéran tandis que l’Arabie Saoudite, dont les infrastructures pétrolières ont été touchées par des drones et des missiles tirés depuis l’Iran, affirmait pouvoir rétablir sa production rapidement. Sur ce point, le doute persiste toutefois pour ce qui est des livraisons de brut raffiné. Les valeurs pétrolières perdaient globalement du terrain.

 

Mais, dans le cadre d’une habitude bien ancrée, cette semaine a surtout été marquée par les dernières évolutions de politique monétaire. Après la Banque centrale européenne (BCE), c’était au tour de la Réserve fédérale américaine de s’exprimer. Comme attendu, cette dernière a abaissé son principal taux d’intérêt de 25 points de base, ramené entre 1,75% et 2%. Pour Jerome Powell, la Fed cessera de baisser les taux "quand nous penserons que nous en avons assez fait". Le Président de l’institution a justifié son geste par l’environnement économique, l’assouplissement du loyer de l’argent étant présenté comme une "assurance contre les risques actuels". Les investisseurs n’ont été que partiellement convaincus, même si cette nouvelle a provoqué une hausse des indices (le CAC40 inscrivait un sommet annuel à 5 696 pts).

 

La guerre commerciale faisait de nouveau parler d’elle, sans que personne ne s’y retrouve : l’annulation surprise de la visite d’une délégation chinoise dans le Montana inquiétait, tandis que les négociateurs américains évoquaient de leur côté des pourparlers jugés "productifs".

 

Deux événements ont conduit les marchés à s’interroger : l’existance de tensions sur le marché monétaire américain (ce qui a conduit la Fed à intervenir) et la publication d’indices PMI très décevants en Europe.

 

En Allemagne par exemple, le sous-indice du secteur manufacturier a plongé à 41,4 en septembre, soit son plus bas niveau depuis plus de dix ans. Celui des services a reculé quant à lui à 52,5 après 54,8 en août, traduisant ainsi une croissance ralentie de l’activité. Ainsi, l’indice global a reculé à 49,1 et passe pour la première fois depuis avril 2013 sous le seuil de 50. Les marchés attendent une réponse budgétaire de Berlin. En vain, pour l’heure. 

 

Enfin, on relèvera que les exportations de la Corée du Sud ont chuté de -21,8% sur un an au titre des 20 premiers jours du mois de septembre, selon les données publiées par le Service des douanes coréennes (KCS). Les exportations du pays se sont établies à 28,5 Mds $ pour la période allant du 1er au 20 septembre, contre 36,5 Mds $ un an plus tôt. La tendance reste donc très négative puisque les exportations du pays reculent depuis neuf mois consécutifs, sur fond de tensions commerciales prolongées entre les Etats-Unis et la Chine. Cette donnée n’est en rien anecdotique. En effet, la Corée du Sud est une économie très sensible aux cycles économiques. D’évidence, le rebond du commerce mondial attendra... //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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