X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

Les indices repartent à la baisse (rédigé le 11/12/2018)

Point hebdomadaire // Semaine du 3 au 10 novembre 2018


Alors que les investisseurs s’étaient mis à rêver d’une issue positive dans la guerre commerciale opposant Washington à Pékin, l’arrestation de la directrice financière du groupe chinois Huawei a été perçue comme une nouvelle de mauvais augure. Meng Wanzhou doit en effet être extradée et jugée aux Etats-Unis pour avoir autorisé une filiale de son groupe à opérer en Iran. Cette affaire, qui intervient au moment où Huawei est déjà écarté du déploiement de la 5G par plusieurs pays en raison de risques liés à la sécurité, fait craindre une riposte de la Chine.

 

Du côté du pétrole, l’Opep et la Russie ont annoncé vouloir réduire leur production de 1,2 million de barils par jour. Cette annonce n’a, pour l’instant, pas provoqué d’électrochoc sur le marché de l’or noir (WTI à 52 $), les opérateurs souhaitant vérifier la mise en place de cette baisse avant de revenir à l’achat.

 

Cette semaine, l’once d’or est venue tester les 1 250 $, ce qui constitue un plus haut depuis juillet. Sur la base du creux annuel inscrit le 16 août, le métal jaune a ainsi repris +7,5%. La désaffection historique dont souffrait l’or auprès des investisseurs semble devoir se réduire alors que les perspectives de hausses de taux d’intérêt sont révisées à la baisse. Sur un an, le cours de l’once est désormais stable.

 

Face aux turbulences financières et à la perspective d’un ralentissement économique, la Réserve fédérale a de nouveau adopté un ton plus conciliant au sujet de sa politique monétaire. Le Président de la Fed de Saint-Louis, James Bullard, est même allé jusqu’à affirmer qu’une pause était nécessaire dans le cycle de hausses des taux d’intérêt.

 

Sur le front macroéconomique, les créations d’emplois aux Etats-Unis sont ressorties sous les attentes, à 155 000 en novembre. Les salaires ont quant à eux enregistré une hausse de +0,2%, là aussi moindre qu’attendu. Par ailleurs, les commandes à l’industrie ont subi en octobre leur repli le plus prononcé (-2,1%) depuis juillet 2017.

 

Dans l'Hexagone, et selon l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, le mouvement des gilets jaunes a pesé sur la production industrielle de la plupart des secteurs, l’agroalimentaire et l’automobile étant les plus affectés. Dans les services, les transports et la restauration ont également régressé. Globalement, la consommation a été fortement touchée. A titre d’exemple, elle a chuté de -35% dans les grands magasins parisiens. Le commerce en ligne, Amazon en tête, a en revanche bénéficié d’un report des acheteurs. Au final,la Banque de France a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour le 4ème trimestre de +0,4% à +0,2%. Elle espère encore un rattrapage partiel en fin de mois.

 

Enfin, le feuilleton du "Brexit" a connu un nouveau rebondissement avec le report du vote du Parlement britannique sur l’accord trouvé avec Bruxelles. Celui-ci aurait de toute manière été rejeté par les pro et anti-"Brexit". Et si le Royaume-Uni ne sortait jamais de l’Union, comme nous l’imaginions pour notre part dès 2016 ? ///

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr