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Le CAC40 dans la zone des 5 500 pts (rédigé le 03/10/2018)

Point hebdomadaire // Semaine du 24 septembre au 1er octobre 2018


C’est une semaine une fois encore très "américaine" qui a pris fin lundi. De nouveau en effet, les investisseurs n’ont eu d’yeux que pour la Réserve fédérale, l’accord commercial censé se substituer à l’actuel Alena et les informations de plusieurs sociétés emblématiques.

 

La banque centrale américaine a donc augmenté ses taux d’intérêt une nouvelle fois d’un quart de point, comme attendu par les marchés. Elle indique prévoir une hausse supplémentaire des "Fed funds" cette année, trois en 2019 et une en 2020. Jerome Powell, le Président de l’institution, ne fait plus référence à la poursuite d’une attitude "accommodante", ce qui a été fraîchement accueilli. Et ce dernier de souligner que le principal danger pourrait venir de "la guerre commerciale".

 

Très vite toutefois, les investisseurs ont oublié leur déception pour revenir à des considérations plus favorables. Dans ce sens, l’annonce d’une hausse des ventes de logements neufs (+3,5% conte +0,5% attendu) est tombée à point.

 

Par ailleurs, 30 minutes avant l’heure marquant l’expiration de l’ultimatum fixé par Washington, un accord de principe a été trouvé entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique pour réformer le traité de libre-échange qui lie 500 millions de Nord-américains depuis un quart de siècle (Alena). L’Alena deviendra l’Accord Etats-Unis-Mexique-Canada (AEUMC). Le marathon débuté en septembre connaît donc un épilogue qualifié de "merveilleux" par le Président Trump. Si les importations de véhicules assemblés au Canada demeurent exemptées de droits de douane aux Etats-Unis, la surtaxe de l’aluminium et de l’acier reste de mise. Le nouvel accord doit être ratifié par le parlement de chacun des trois Etats.

 

Du côté des valeurs, la hausse d’Intel (le fabricant de semi-conducteurs s’est dit en mesure d’atteindre ses objectifs) contrastait avec le recul de Facebook (près de 50 millions de comptes d’utilisateurs du réseau social ont été piratés). Tesla soufflait le chaud et le froid, tout comme General Electric.

 

L’Europe n’était toutefois pas complètement absente des radars : les Bourses européennes reculaient le 28 septembre après la communication des objectifs de déficit budgétaire du gouvernement italien (2,4% du PIB), lequel est trois fois plus important que celui fixé par le précédent exécutif. La Bourse de Milan corrigeait de -3,72% et les valeurs bancaires se repliaient nettement. Le Bund allemand en profitait. L’euro perdait un peu de terrain face au billet vert à 1,16 $. Le 10 ans italien se tendait fortement à près de 3,2% alors que s'amorce un bras de fer avec les autorités de Bruxelles. Ce dérapage du déficit s’explique par l’adoption de plusieurs mesures destinées à favoriser le pouvoir d’achat. Le problème est donc que l’Italie ne souhaite visiblement pas réduire son endettement, ni respecter les règles européennes. C’est une crise ouverte qui se profile à l'horizon. //

 

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