X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

Assistance personnalisée

Retrouvez ici l’historique des questions posées par les abonnés et les réponses de la rédaction. Celles-ci sont classées par thème :

- Bourse/généralités

- actions et obligations

- produits dérivés

- fiscalité boursière.


Des réponses précises et argumentées sont apportées à toutes les questions de nos abonnés et ce en moins de trois jours (sauf pour certaines questions très précises de fiscalité boursière pour lesquelles nous pouvons faire appel à des ingénieurs patrimoniaux).

 

Ce service d'assistance personnalisée fait partie de votre abonnement et n’est pas limité : aucun supplément de prix ne saura vous donc être exigé. 


Cette rubrique revêt une importance primordiale car elle permet de maintenir un lien permanent entre la rédaction et les abonnés et ainsi mieux identifier les attentes de ces derniers ainsi que leurs interrogations du moment. Voilà qui répond à notre vocation, héritée d’une expérience de plus de 60 années : devenir pour vous un véritable conseiller financier.


Ci-dessous, vous retrouverez quelques exemples de Questions/Réponses :

 

10/05/2023

J'ai une ligne de 165 Stellantis. Le dividende brut est donc de 165 X 1,34 €, soit 221,10 €. En tenant compte de la taxe forfaitaire de 30%, on obtient le dividende net de 154,77€. Hors la banque ne m'a versé que 121,58€. Du fait que Stellantis n'a pas son siège en France, est-ce qu'une taxe suplémentaire est prélevée ?

Stellantis est de droit hollandais (voir ainsi le sigle NV après son nom qui signiffie Naamloze vennootschap). De fait, les dividendes subissent une taxation à la source de 15% par l'administration fiscale hollandaise, ce qui explique la différence que vous mettez en avant. Ces mêmes dividendes sont ensuite imposés comme des dividendes français, mais vous bénéficierez d'un crédit d'impôt égal à l'impôt payé en Hollande, du fait de l'existence d'une convention fiscale de non double imposition conclue entre ce pays et la France.

22/10/2019

J'ai suivi votre conseil et ouvert un compte chez Degiro. Après trois ans, j'en suis pleinement satisfait. Mais de nouvelles conditions sont annoncées : une taxe mensuelle de 2,5 € et, surtout, une gestion des liquidités qui me paraît incompatible avec la saine gestion d'un portefeuille puisque se limitant à un dépôt de 2 500 €, le surplus étant viré sur le compte bancaire de contrepartie. Qu'en pensez-vous ? Sachant que j'ai, aussi, ouvert un compte chez Binck, quels autres intermédiaires pouvez-vous nous conseiller ?

Effectivement, Degiro a annoncé une profonde modification de ses conditions générales qui interpelle. En premier lieu, les 2,5 € sont présentés comme étant le prix d’un abonnement, équivalent à celui proposé par plusieurs sociétés de media. Cet abonnement ne concerne que les actions américaines. Mais dans un premier temps, seulement, comme l’indique le courtier, sans plus de précision. Compte tenu des frais très réduits chez cet intermédiaire, cette nouveauté n’affecte qu’à la marge son avantage concurrentiel. Le problème est tout autre avec la gestion des liquidités. Voilà qui change la donne radicalement et empêchera d’être réactif. Cette nouvelle politique va, de tout évidence, leur faire perdre beaucoup de clients. Il n’est pas exclu que Degiro revienne sur sa décision, même s’il s’agit là d’une hypothèse. Les virements instantanés peuvent être une solution, mais leur montant et souvent limité. Il existe d’autres courtiers (Boursorama, Fortuneo) mais leurs frais sont bien plus élevés. A suivre, nous l’espérons.

12/06/2019

Entendu ce jour, une recommandation sur Lumibird (FR0000038242). Qu'en pensez-vous ?

Le groupe a connu un début d'année dynamique avec une augmentation de son chiffre d'affaires de +33,9% à changes constants. Le spécialiste des technologies laser à usage scientifique et médical a maintenu ses prévisions annuelles. L'annonce d'une augmentation de capital via un placement privé n'a pas effrayé les invezstisseurs, d'autant que la société a levé à cette occasion 5 M € de plus que prévu. La valorisation est sans doute un peu élevée (CCR supérieur à 20 fois les profits estimés pour 2019), mais la croissance est au rendez-vous. Une acquisition ferait sens et pourrait redonner de l'allant à la valeur. Attention, les volumes quotidiens sont assez étroits.

12/06/2019

Que pensez-vous de Wallix (FR0010131409) ?

Ce groupe est spécialisé dans la sécurité informatique, un secteur très concurrentiel et aux perspectives alléchantes. L'augmentation de capital de 2018 a pénalisé l'action qui évolue maintenant étroitement, dans de basses eaux. Les volumes quotidiens sont peu élevés, au contraire de la valorisation (CCR de 50 fois les profits estimés pour 2019). En 2018, la croissance de ses produits a été inférieure à celle de ses charges, ce qui est un motif d'inquiétude. Certains parient toutefois sur le rachat de la société par un de ses (nombreux) concurrents. C'est une possibilité. Ce dossier est dès lors très spéculatif.

05/09/2018

Que pensez-vous de la société Solutions 30 ?

Cette société française est spécialisée dans les services informatiques pour les secteurs des télécoms, de l’audiovisuel et de l’énergie (compteurs Linky, entre autres). Son chiffre d’affaires s’est établi à 176,6 M € au 1er semestre 2018, en progression de +37% à périmètre constant. Le groupe reste confiant en termes de perspectives et évoque une croissance dynamique et rentable. La montée en puissance des contrats en cours (avec EDF en France, Vodafone et Deutsche Telekom en Allemagne) et le démarrage des contrats nouvellement signés (Telenet, DXC...) permet de se montrer confiant sur ce dossier. Il n’en demeure pas moins que l’action est chère (le CCR 2018 dépasse ainsi 45 fois les profits attendus) après un parcours très favorable cette année (+70% environ) et un gain de +1 700% en cinq ans. Il est toujours difficile de se placer sur ce type de valeur, sachant que toute déconvenue occasionnera une chute significative du titre. Ce moment (s’il arrive) pourra être mis à profit, le cas échéant.

20/12/2017

Qu'elle est votre opinion sur Nexans ? Cette belle valeur n'est-elle pas une "recovery" en passe de prendre enfin un nouveau départ ? Vous semble-t-il judicieux d'affirmer que "quel que soit le moyen de produire de l'électricité, il faudra toujours des câbles pour la transporter" et donc que le métier de Nexans est à la fois incontournable et porteur d'avenir ? Est-ce le bon moment de reconstituer une ligne ?

Les prévisions de Nexans à l’horizon 2022 (plan « Paced for growth ») n’ont guère été appréciées par les marchés. Celles-ci se sont avérées sans grande surprise. La croissance attendue des ventes est par ailleurs jugée bien trop faible, dans un premier temps. La hausse étroite du bénéfice qui en découlera devrait du même coup réduire la possibilité d’une appréciation significative du titre. Par ailleurs, la concurrence va devenir plus importante suite au rachat de General Cable par Prysmian, une opération qui va donner naissance à un géant dans le secteur alors que les pressions sur les prix y sont déjà conséquentes (il existe d’importantes surcapacités dans plusieurs régions du globe). Nexans lorgne de son côté la branche câbles sous-marins d’Alcatel, mais rien n’a été signé pour l’heure. Ce dossier, que d’aucuns espèrent être en pleine transition, ne manque pas d’intérêt mais nous jugeons qu’il est encore trop tôt pour passer à l’achat, sauf à vouloir jouer un hypothétique rebond d’un peu moins de 10 % sur les cours actuels en direction des 55 € (sommet touché à plusieurs reprises).

13/12/2017

Que pensez-vous de STMicroelectronics sur les niveaux actuels ?

STMicroelectronics a fait état d’une croissance de ses ventes de + 11,1 % au 3ème trimestre pour une marge brute de 39,5 %, soit des performances supérieures aux attentes et dans le haut des prévisions de la société. Le groupe est un des fournisseurs du géant américain Apple, ce qui a constitué un élément central dans l’appréciation du titre. Ce dernier a ainsi gagné + 73 % depuis le 1er janvier (et + 231 % sur 3 ans). Il reste que la valorisation du groupe est élevée (24 fois les profits estimés). Récemment, plusieurs analystes se sont d’ailleurs inquiétés de la cherté des fabricants de semi-conducteurs. L’indice SOX a ainsi entamé une décrue et STMicroelectronics a accompagné le mouvement. Certains évoquent une fin de cycle compte tenu de la baisse des prix des mémoires flash et de la moindre visibilité sur les mémoires DRAM. S’agit-il d’un épisode de stress qui restera circonscrit dans le temps ? Nous jugeons que le risque d’une poursuite de la consolidation est significatif.

29/11/2017

A l'époque, je n'avais pas vendu mes titres Mauna Kea Technologies quand vous aviez conseillé de le faire à 14,50 €. Entre temps, l'action est tombée à 2 €... Il semble qu'aujourd'hui il y a un regain d'intérêt sur ce titre avec une multiplication par deux du cours. Est-ce que cette société sortirait enfin la tête de l'eau ou est-ce un feu de paille ? Faut-il en profiter pour vendre ou attendre ?

L’action Mauna Kea Technologies joue aux montagnes russes depuis plusieurs semestres, même si elle demeure dans de basses eaux (point bas touché à 1,51 € pour un cours qui s’approche de nouveau des 5 € et un prix d’introduction de 13 € dont nous supposons qu’il s’agit là de votre prix de revient unitaire). Les ventes du groupe restent mal orientées (- 22 % sur 9 mois) et la société ne parvient toujours pas à dégager de bénéfices. Le nouveau modèle du "pay for use", qui plombe pour l’heure le chiffre d’affaires, semble toutefois cohérent tandis que le lancement mondial du Cellvizio en urologie a été plébiscité… par les investisseurs. Les bonnes nouvelles existent donc, mais leur traduction dans les comptes n’est pas encore visible. En l’état actuel des anticipations des analystes, un retour sur les 13 € semble illusoire à court/moyen terme. La société nous semble bien valorisée sur les cours actuels même si le lancement d’une OPA (largement hypothétique) rendrait cette assertion caduque. Vous avez été patient jusque-là sur ce dossier qui ne manque pas d’intérêt. Nous vous invitons donc à conserver ce biais pour l’heure.

08/11/2017

Il y a une communication importante sur les travaux pharaoniques du "Grand Paris" et les Jeux olympiques. Y a-t-il une opportunité de se positionner sur les sociétés qui vont profiter de ces marchés ?

Ce ne sont pas là des thèmes d’investissement que nous jugeons pertinents. Tout d’abord car l’échéance est lointaine, voire très imprécise pour ce qui est du « Grand Paris ». Mais également parce que les budgets de ces deux « évènements » seront contraints par des impératifs financiers, même si l’on sait en la matière que ceux-ci ne sont que rarement tenus. Il s’agira toutefois pour les acteurs engagés de faire « mieux » avec « moins ». Les marges devraient donc être réduites.

Pour le « Grand Paris », ce sont l’immobilier et le BTP qui devraient être les secteurs gagnants, en toute logique. Mais la pierre va souffrir dans le même temps et pour d’autres raisons (remontée des taux d’intérêt et baisse de la capacité d’emprunt des ménages, politiques fiscales adverses comme en attestent les mesures qui seront vraisemblablement adoptées dans le cadre de la Loi de Finances 2018).

En ce qui concerne les Jeux olympiques de 2024, certains dirigeants d’entreprises hexagonales évoquent à mots couverts, une véritable « opération de racket » organisée par les pouvoirs publics sous couvert de patriotisme. Il n’est donc pas sûr qu’en l’espèce les valeurs du BTP, de l’informatique ou des transports aient donc beaucoup à y gagner.

Bref, évoquer des « valeurs JO » ou de « valeurs Grand Paris » semble alléchant. Mais c’est là un thème d’investissement trop imprécis.

08/11/2017

Pensez vous que le niveau actuel d'Altice (12,11 € ce soir) puisse constituer un bon point d'entrée sur la valeur ? 

Le groupe de Patrick Drahi a pour ambition de répliquer la stratégie de Jean-Marie Messier chez Vivendi au début des années 2000. Laquelle vise à faire converger le contenant (réseau mobile, réseau Internet et câblo-opérateur) et le contenu (chaînes de télévision, presse, droits sportifs) en menant de nombreuses acquisitions financées par l'endettement. Cette stratégie a été désastreuse pour Vivendi. Pour autant, depuis quelques années, les investisseurs se sont "entichés" de Patrick Drahi en estimant que Jean-Marie Messier avait eu raison trop tôt. Altice a ainsi pu grossir à vitesse grand V pour afficher aujourd'hui 51 Mds € de dettes pour une capitalisation de 20 Mds € et un chiffre d'affaires annuel de 23 Mds €. Altice a évoqué des synergies entre ses acquisitions et le redressement de SFR en France. Ces deux éléments ne sont pas au rendez-vous. Or, sans amélioration de ses comptes et sans profits, le groupe ne pourra se désendetter ou mener de nouvelles acquisitions à même de redresser sa rentabilité. En clair, Altice a voulu grossir trop vite et risque de se retrouver contraint de rationnaliser son portefeuille d'actifs. Notez que le groupe ne sera pas confronté à de lourds remboursements de dette avant 2020. Mais la tension risque de monter d'ici là. Nous sommes à l'écart de la valeur et le restons.