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Stratégie 2015 (rédigé le 13/01/2015)

Depuis trois ans, le redressement économique n’est pas à la hauteur des attentes, lesquelles sont systématiquement révisées à la baisse en cours d’exercice. Les marchés d’actions ont certes opéré un rebond – plus ou moins important selon les zones géographiques – depuis le choc subi en 2008/2009. Les indicateurs d’activité sont, il est vrai, bien orientés dans le monde anglo-saxon. Les craintes de dislocation de la zone euro se sont en outre apaisées tandis que le secteur financier est perçu comme « en voie de guérison ». Mais un malaise persiste alors que la normalisation de la situation économique tarde à se concrétiser. Les taux demeurent artificiellement bas, les banques centrales dictent l’orientation des marchés, la croissance mondiale ne retrouve pas son rythme d’avant-crise, les entreprises ne relancent pas leurs investissements, les dettes publiques continuent de croître et les réformes structurelles sont trop souvent repoussées au lendemain. La planète économique est encore sur le fil du rasoir, six ans après l’éclatement de la crise. Cette situation, source de volatilité et de déséquilibres inédits, ne peut bien sûr être ignorée dès lors qu’il s’agit d’investir sur les marchés financiers.

 

Une divergence inédite sur le front de la politique monétaire ?

 

En ce début d’année, la divergence supposée de politique monétaire entre les Etats-Unis et le reste du monde constitue une toile de fond qui bouscule les marchés des changes, des matières premières, des obligations et des actions. Après avoir stoppé son programme d’assouplissement quantitatif, la Réserve fédérale est en effet supposée mettre un terme au règne des taux nuls en Amérique. Elle doit à cette occasion démontrer qu’une politique non conventionnelle ne constitue pas une impasse, ce qui est encore loin d’être garanti. D’autant que dans le même temps, la zone euro, mais aussi le Japon, la Chine et d’autres encore empruntent dans des proportions plus ou moins grandes le chemin inverse. Cette divergence, de surcroît incertaine (elle pourrait être abandonnée par l’une des deux parties volontairement ou de manière contrainte), ne peut qu’être source d’instabilité (cf. Les politiques monétaires, toujours au cœur du problème) alors que l’efficacité même de la répression financière, laquelle consiste à privilégier les endettés au détriment des épargnants, demeure sujette...

 

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