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Le nouveau monde de la robotique (rédigé le 19/02/2013)
Un secteur s’apprête à révolutionner nos vies en transposant dans le monde réel ce que l’on pensait devoir rester les folles élucubrations d’Isaac Asimov (« Le Cycle des Robots »). Par la même occasion, ce secteur va devenir la coqueluche des investisseurs en quête de croissance et de renouveau. Il ne s’agit pas ici de téléphones intelligents, de tablettes ou d’énergies renouvelables. Nous allons vous entretenir d’un domaine bien plus vaste et prometteur : la robotique.
Dans les usines, les robots sont déjà là. Ils découpent, fabriquent, assemblent, au risque parfois d’être perçus comme une menace par les syndicats. Dans les foyers, leur présence est plus discrète. Nous avons tous en tête l’image du chien Aibo de Sony qui aboie, s’assoit et donne la patte mais nous sommes encore loin d’y voir autre chose que le passe-temps de scientifiques déconnectés de la réalité. Et pourtant. Le premier robot domestique est d’ores et déjà commercialisé, il s’agit de l’aspirateur Roomba d’iRobot. En votre absence, il nettoie votre domicile en contournant les murs et les meubles. D’autres vont suivre, de plus en plus rapidement. à l’origine, les robots ont fait leur apparition dans deux domaines : l’automobile et la défense. Les Etats ont longtemps été les premiers clients des entreprises de robotique avec notamment le développement des drones militaires. D’importantes avancées ont été réalisées sur le front de la mobilité, de la communication, de l’autonomie et de la vision. Aujourd’hui, les constructeurs automobiles comme les états rencontrent des difficultés financières qui poussent les « roboticiens », forts de leurs découvertes et de la réduction de leurs coûts, à envisager des débouchés alternatifs. Alors que la robotique industrielle va continuer de se développer, celle des services va prendre son véritable essor.
Plus vite, plus haut, plus fort
D’ores et déjà, la robotique est un facteur d’amélioration de la productivité là où elle est utilisée. De nombreuses entreprises l’ont bien compris et investissent à tour de bras pour améliorer leurs processus de production. En 2012, près de 200 000 robots ont ainsi été installés à travers le monde pour réduire les coûts, accroître la qualité et la productivité. Les entreprises allemandes sont les plus audacieuses en la matière. Nos voisins d’outre-Rhin affichent un taux d’équipement deux fois supérieur à celui des états-Unis et... cinq fois supérieur à celui de la France. Le gain de temps et la sécurisation des processus assurés par les machines permettent en parallèle une revalorisation du travail des humains qui se tournent vers des postes plus qualifiés et mieux payés. Certaines relocalisations en Occident (synonymes d’activité, de création de richesses et de rentrées fiscales) n’ont par ailleurs été rendues possibles qu’avec des investissements en robotique. Alors que les coûts de fabrication des biens manufacturés ont reculé au fil des années, un constat s’impose : les services n’ont cessé de voir leur prix augmenter au point de devenir inaccessibles dans certains cas. Avec des robots plus autonomes et mobiles, les opportunités de développement sont dès lors immenses dans ce domaine. Que les prévisions soient établies par l’International Federation of Robotics ou des cabinets indépendants, tous s’accordent pour envisager une croissance exponentielle du marché de la robotique dans son ensemble, la plus forte étant promise à la branche des services (60 Mds $ en 2020 ?). Bien que les domaines d’application soient infinis, la robotique semble être appelée à percer prioritairement dans la santé, l’agriculture, les transports et l’aide à domicile.
Quelles sont les pistes pour investir sur le secteur ?
Lorsqu’il s’agit d’investir dans le secteur de la robotique, le spectre est en théorie très large. Pour commencer, il convient de différencier les...
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