X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

Point hebdomadaire et sommaire

PROPOS UTILES #2812

20/27 juin 2018

 

L'effet BCE n'a duré qu'une séance

Semaine du 11 au 18 juin 2018

La lourdeur qui était de mise sur les marchés s’est accentuée en début de semaine alors que les Etats-Unis et la Chine se livraient à une surenchère en termes de hausse des tarifs douaniers. Le Président américain a menacé en début de semaine d’imposer des droits de douane de 10% sur 200 Mds $ de produits chinois, ce qui provoquait un recul significatif des marchés. La Chine répliquait aussitôt : le pays prendra des mesures "qualitatives" et "quantitatives" si le gouvernement américain publie une nouvelle liste de droits de douane, a annoncé le ministère chinois du Commerce en accusant les Etats-Unis de vouloir lancer une guerre commerciale. S’agit-il de simples menaces destinées à faire bouger les lignes et obtenir des concessions de Pékin ? Certains veulent y croire. Donald Trump, qui se présente comme un négociateur hors pair, joue ici un jeu dangereux. Et les marchés le lui rappellent.

L’impact de ces mesures sur la croissance mondiale inquiète les investisseurs et le contexte général se dégrade de manière significative. D’autant plus que des foyers d’inquiétude s’allument les uns après les autres dans la zone émergente, et particulièrement en Argentine, au Brésil, en Hongrie, en Turquie et en Chine. Le 19 juin, l’indice Shanghai Composite chutait lourdement de -3,78% à la clôture et repassait brutalement sous les 3 000 pts. En séance, il cédait jusqu’à -4,98%. L’escalade commerciale avec les Etats-Unis pourrait évidemment pénaliser les entreprises chinoises au niveau de leurs exportations. Mais ces firmes, très protégées, craignent également une ouverture à plus de concurrence sur leur marché domestique, en cas d’accord entre les deux pays.

Dans le même temps, la situation politique en Allemagne se dégrade alors que la chancelière Angela Merkel est mise en difficulté par son propre camp.

Du côté des statistiques, la semaine aura été marquée par la nouvelle hausse des prix importés aux Etats-Unis (+0,6% en mai et +4,3% sur un an), ce qui conduisait les économistes à anticiper un total de quatre hausses de taux d’intérêt cette année. En Allemagne, l’institut DIW révisait à la baisse ses prévisions de croissance pour le pays en 2018 à +1,9% (-0,5 point). La production industrielle de la zone euro reculait de -0,9% en avril, contre -0,5% attendu.

Dans ce flot de nouvelles anxiogènes, les marchés ont une énième fois pu compter sur Mario Draghi. Ce dernier a annoncé l’arrêt du programme de rachats d’actifs pour la fin de l’année (les marchés tablaient sur un calendrier plus resserré). Mais surtout, l’institut monétaire s’est engagé à maintenir ses taux sur leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019 et envisage d’interrompre le retour à une politique plus traditionnelle en cas de "coup dur". Le CAC 40 bondissait sur la nouvelle de +1,39% le 14 juin. Avant de reperdre cette avance les deux jours suivants... //

 

Les Opérations de la semaine

Le regain de volatilité observé cette semaine n'a pas provoqué de réels décalages à même d'être mis à profit. La hausse des cours du jeudi 14 juin ("effet BCE") a été suivie d'un repli des indices pour, au final, une performance hebdomadaire en recul peu significatif. Dans ce contexte, nous avons toutefois été en mesure de nous alléger sur une de nos Favorites, avec à la clé un gain appréciable (+44%). Plusieurs dossiers sont toutefois à regarder de très près alors que l'aversion au risque a fait un retour remarqué. Nous sommes prêts à agir, évidemment dans le cadre de notre méthode (montant de la mise initiale, degré d'exposition, respect des limites d'intervention). //

 

Stratégie

La BCE est prise au piège et le marché va s'en rendre compte

La Banque centrale européenne (BCE) a encore repoussé l’horizon d’une hausse des taux d’intérêt. Cette perspective aurait dû réjouir les investisseurs. Mais des doutes sont très vite apparus. A y regarder de plus près, l'attitude de l'institutio est tout sauf réjouissante sur le fond. Nos explications et notre stratégie d'investissement. //

 

Regard sur

Des tensions sur les matières premières

La baisse récente des matières premières témoigne d’un climat plus "stressant" pour les opérateurs.

Brèves

Le rapport CyclOpe pointe le risque géopolitique

Pétrole : l'Opep fait chuter les cours //

 

Le Cahier des Favorites

Quatre pages consacrées chaque semaine à nos Favorites, ces valeurs solides à "travailler" selon notre méthodologie unique //

Les Nouvelles des Favorites

Résultats, opérations de croissance externe, rumeurs : retrouvez chaque semaine toute l'actualité de nos valeurs //

Le Tableau des nos Favorites

Le coeur de notre publication est constitué d'un tableau synthétique sur deux pages reprenant chacune de nos positions. Performance, PER, rendement, limites d'intervention et recommandations spécifiques, répartitions types, dernières opérations d'achat et de vente //

La Fiche Favorite

Chaque semaine, une de nos Favorites est passée à la loupe

Graphiques historiques, données financières et répartition du chiffre d’affaires, analyse technique, faits récents, perspectives, recommandations et limites d'intervention (achat et vente), consensus des analystes et dernières opérations sur la valeur //

 

Regard sur

LafargeHolcim

Lafarge est exposé au ralentissement économique européen et aux turbulences sur les marchés émergents. Retrouvez notre analyse et notre conseil sur cette valeur. //

Pernod Ricard

L’entreprise met l’accent sur l’Asie émergente, principale source de croissance. Cette stratégie ne pourrait-elle pas avoir des limites à court terme ? Retrouvez notre analyse et notre conseil sur cette valeur. //

 

Opportunités

Nos recommandations sur les Opportunités, ces valeurs à fort potentiel mais à risque élevé. //

 

Ecole de la Bourse

Le paiement du dividende en numéraire ou en actions

Une société peut verser son dividende en espèces ou en titres. Nous revenons sur ce mécanisme à connaître. //

 

Questions/réponses

Quelques-unes des questions posées par nos abonnés et les réponses apportées par la rédaction

Que pensez-vous de Pharmagest ?

Ne faut-il pas vendre LafargeHolcim ?

Alerte sur Rio Tinto, explications.

Détachement d'actions Puma : que faire ? //

 

Et toujours

Nos conseils sur les Opérations sur titres (OST)

Nos brèves de fiscalité

Nos brèves économiques et financières

Le chiffre de la semaine

Le graphique de la semaine //

 

Sommaires précédents >>