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Et encore un rebond vers 5 500 pts ! (rédigé le 25/09/2018)

Point hebdomadaire // Semaine du 17 au 24 septembre 2018

 

Le schéma est bien connu. Craignant les répercussions d’une escalade des tensions commerciales, les marchés se replient. Avant de rebondir au motif que les sanctions prises par les Etats-Unis et la Chine ne seront peut-être pas définitives ou, tout du moins, qu’elles n’auront pas pour conséquence de gripper la croissance mondiale. 

 

Dans cette phase de remontée, les valeurs qui avaient le plus chuté repartent de l’avant sur des rachats à bon compte, tandis que les secteurs emblématiques du mouvement "haussier" (luxe, technologie...) retrouvent subitement les faveurs des investisseurs. Fait nouveau, les banques participaient à l’ascension des marchés, au motif que les hausses de taux à venir, nécessaires au regard des tensions observées sur les prix, favoriseront le secteur. Les matières premières (pétrole, métaux) rebondissaient également : les marchés font le vœu que Pékin ne fera pas de surenchère au bras de fer commercial engagé par Washington, ce qui permettra à la croissance chinoise de demeurer vigoureuse. Plusieurs analystes mettent toutefois en garde les marchés contre cet excès d’optimisme.

 

Outre-Atlantique, l’indice d’activité économique de la Fed de Philadelphie s’est redressé à 22,9, l’indice composite des indicateurs avancés du Conference Board s’inscrivait à 0,4% tandis que les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage reculaient au plus bas depuis novembre 1969. Le 10 ans américain a franchi le seuil des 3% pour évoluer sur un sommet inédit depuis 2011. Cette hausse s’explique par les perspectives d’évolution des taux d’intérêt américains alors que la Fed va continuer de durcir les conditions de crédit, selon le consensus actuel (entre 2 et 4 hausses de taux sont ainsi attendues sur 2019). Et ce d’autant que l’inflation poursuit parallèlement son ascension (+2,3% en août).

 

Sur le Vieux Continent, les statistiques se faisaient plus mitigées (ralentissement du PMI composite de l’Allemagne et de la France, recul de l’indice Ifo).

 

La monnaie unique européenne a grimpé lundi à son plus haut niveau en trois mois face au dollar à 1,18 $, dopée par des commentaires du Président de la Banque centrale européenne (BCE). Ce dernier a évoqué une "reprise relativement vigoureuse de l’inflation sous-jacente" sur le continent européen, estimant que la croissance des salaires allait se poursuivre. Le mot "vigoureux", employé par Mario Draghi, a étonné les analystes, habitués à une communication policée et soucieuse de leurs intérêts. Faut-il y voir un changement de cap pour la BCE ? Les marchés ne veulent y croire, à l’heure actuelle. Les prochaines déclarations de Mario Draghi sont maintenant très attendues. Mais ce ton moins accommodant qu’à l’accoutumée a fait baisser les Bourses européennes lors de la séance du 24 septembre. //

 

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