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Un nouvel échec sur les 5 500 points (rédigé le 04/09/2018)

Point hebdomadaire

Semaine du 27 août au 3 septembre 2018

 

Wall Street a une fois encore battu des records au cours de cette semaine écourtée (les marchés américains étaient fermés lundi 3 septembre en raison de la fête du travail).

 

L’accord commercial bilatéral conclu entre les Etats-Unis et le Mexique a fait espérer un apaisement des tensions. Pour autant, Donald Trump s’est vite rappelé au bon souvenir des marchés en évoquant la taxation de 200 Mds $ de nouvelles importations chinoises, dès cette semaine. Le Président américain repoussait dans le même temps les propositions européennes concernant le secteur automobile. Enfin, toujours sur le font commercial, les discussions entre la 1ère puissance économique et son voisin canadien se sont pour l’heure soldées par un échec.

 

Les marchés s’inquiétaient également des problèmes rencontrés par plusieurs émergents : la livre turque et le peso argentin ont fortement chuté par rapport au billet vert. Le président argentin Mauricio Macri a annoncé un plan d’austérité comprenant la suppression de plusieurs ministères et des hausses de taxes afin de réduire le déficit budgétaire et stabiliser l’économie, déséquilibrée par l’effondrement du peso. Confronté à une crise de confiance, la monnaie locale a perdu en deux jours près de -20% de sa valeur face au dollar, contraignant la Banque centrale à relever son taux directeur à 60%.

 

Ces craintes profitaient donc aux indices américains, vus comme un refuge. D’autant que le  Département du Commerce faisait état d’une hausse du PIB de +4,2% au 2ème trimestre (+4,1% lors de la précédente estimation). Soit la plus forte hausse enregistrée depuis le 3ème trimestre 2014. L’indice sous-jacent des prix à la consommation aux Etats-Unis (hors secteurs volatils comme l’alimentation et l’énergie) a atteint l’objectif de +2% de la Fed pour la troisième fois de l’année en juillet. L’indice général s’inscrivait quant à lui en hausse de +2,3%, selon les données publiées là encore par le Département du Commerce. Pour l’heure, les marchés ne montrent pas d’inquiétude à ce sujet. Mais tout dérapage des prix risque de contraindre la Fed à se montrer plus agressive dans ses relèvements de taux. Jerome Powell, son Président, a indiqué récemment qu’il prendrait ses responsabilités si l’inflation venait à grimper. Et ce malgré les critiques que ne manquerait pas de lui adresser le Président Trump...

 

De notre côté de l’Atlantique, il en était tout autrement et c’est la baisse qui prenait le dessus. C’est ainsi que le CAC 40 ne parvenait finalement pas à franchir les 5 500 pts. La référence parisienne reculait une fois encore, vers 5 400 pts. Le risque d’une sortie de l’Italie de l’euro faisait bondir la rémunération des emprunts souverains transalpins à 3,2% pour le 10 ans. Le niveau d’inflation inquiétait également les investisseurs : en août, les prix ont progressé de +2% dans la zone euro. //

 

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