X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

Une bouffée d'air frais (rédigé le 18/03/2009)

(18/03/2009)  Face au catastrophisme ambiant
(« Bourse, va-t-on revivre 1929 ? », en « une » du magazine Challenges, fantasme d’une prochaine guerre civile annoncée par un spécialiste de la désinformation sur le site du journal Le Monde...), nous prenons cette semaine le pari de n’évoquer dans cette rubrique que les nouvelles positives. Et figurez-vous que celles-ci sont nombreuses, quoi que consciencieusement passées sous silence par ceux qui nous informent, évidemment peu soucieux de l’intérêt des épargnants. C’est ainsi que Citigroup et JP Morgan Chase, deux géants de la banque, ont indiqué avoir dégagé d’importants bénéfices sur les deux premiers mois de l’année. Mais bien d’autres nouvelles positives ont été rendues publiques cette semaine. C’est ainsi que le sentiment des investisseurs (source : All American Investors) a touché, pour ce qui est de la part des « baissiers », un plus haut historique à 70 %. Or, souvenons-nous qu’une telle unanimité est toujours synonyme de mouvement inverse, à savoir ici une reprise des marchés. On notera également que le 10 mars, séance de très forte progression des indices américains, les volumes ont atteint un plus haut inédit depuis octobre 2008... « Le retour des acheteurs », ont ainsi titré certaines publications anglo-saxonnes. Comme indiqué dernièrement, le principal fonds d’investissement qui jouait la baisse des marchés (Grizzly Short) a par ailleurs été clôturé tandis que son gérant, Steve Leuthold, indiquait revenir à l’achat sur les actions. D’autres références de la sphère économique comme Antoine Bernheim (Generali) ou Bertrand Jacquillat (Associés en Finance) se montrent également optimistes face aux niveaux actuels de valorisations. Même Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, semble vouloir prêter quelques velléités « haussières » au marché alors qu’il estime que la croissance économique de la zone euro repartira de l’avant en 2010. Il est donc grand temps que la Bourse considère ces éléments et laisse s’égosiller ceux qui prophétisent le pire après n’avoir rien vu venir. Les temps changent, fort heureusement, et l’heure du rebond semble avoir sonné.